
Quel malin ou mauvais génie a poussé un des présidents « les plus démocratiquement élu », l’homme fort du Sénégal, Abdoulaye Wade, à roucouler avec la junte guinéenne, surgie avec le décès de l’ancien président de ce pays, Lansana Konté. Toujours est-il que son successeur, en dépit de se tirer d’un coma suite à une dose de balles armées au niveau du visage, tient à partager ses secrets avec le reste du monde. Dadis Camara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a pris le soin d’enregistrer tous les messages que lui a envoyés un chef d’État de la sous-région.
Depuis, tous les esprits voguent vers le président sénégalais. Parce qu’Abdoulaye Wade a été le premier à légitimer le putsch de Dadis Camara. Maître dans l’art d’endormir, Wade laissera entendre que Dadis avait ramassé un pouvoir qui était »dans la rue ». Il s’emploiera, par la suite à ranger « en lieu sûr » les milliers de dollars que ce dernier avait trouvés dans les bâtiments du défunt président Lansana Konté. Les richesses et les bassesses sont les derniers souvenirs des mourants. Depuis cette révélation de l’éphémère chef guinéen, tous les regards sont braqués sur le chef de l’État sénégalais,Abdoulaye Wade. Parce qu’il aurait entre les mains les « trésors découverts dans le palais de Lansana Konté par Dadis Camara », qu’il disait être son « fils ». Il s’y ajoute qu’après avoir soutenu la candidature de Dadis, le président Wade, rabroué par les Américains, avait rasé les murs dans ses relations avec Dadis. Ils n’échangeaient plus que des messages, par « précaution ».
Mais, c’était sans considérer l’instinct de conservation : Dadis ne veut pas mourir de sa plus belle mort, sans emporter son « père » Wade. Il l’a conseillé à mauvais escient, plus qu’aucun autre chef d’État. Mais, les nouvelles techniques d’information et de communication vont les confronter et les emporter. Wade fut un soldat anonyme, Dadis est devenu le chef de la junte militaire. « Q’importe », s’est résolu le « capitaine » guinéen, qui se donne bonne conscience : le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a plus de quatre-vingt-cinq ans.
La Redaction
Depuis, tous les esprits voguent vers le président sénégalais. Parce qu’Abdoulaye Wade a été le premier à légitimer le putsch de Dadis Camara. Maître dans l’art d’endormir, Wade laissera entendre que Dadis avait ramassé un pouvoir qui était »dans la rue ». Il s’emploiera, par la suite à ranger « en lieu sûr » les milliers de dollars que ce dernier avait trouvés dans les bâtiments du défunt président Lansana Konté. Les richesses et les bassesses sont les derniers souvenirs des mourants. Depuis cette révélation de l’éphémère chef guinéen, tous les regards sont braqués sur le chef de l’État sénégalais,Abdoulaye Wade. Parce qu’il aurait entre les mains les « trésors découverts dans le palais de Lansana Konté par Dadis Camara », qu’il disait être son « fils ». Il s’y ajoute qu’après avoir soutenu la candidature de Dadis, le président Wade, rabroué par les Américains, avait rasé les murs dans ses relations avec Dadis. Ils n’échangeaient plus que des messages, par « précaution ».
Mais, c’était sans considérer l’instinct de conservation : Dadis ne veut pas mourir de sa plus belle mort, sans emporter son « père » Wade. Il l’a conseillé à mauvais escient, plus qu’aucun autre chef d’État. Mais, les nouvelles techniques d’information et de communication vont les confronter et les emporter. Wade fut un soldat anonyme, Dadis est devenu le chef de la junte militaire. « Q’importe », s’est résolu le « capitaine » guinéen, qui se donne bonne conscience : le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a plus de quatre-vingt-cinq ans.
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