
Les avances hors budget de l’ancien ministre, Ibrahima Sarr, des dépenses engagées par des ministres dans le cadre de la politique de subventions aux consommateurs, et l’endettement de l’Etat, par des avances de fournisseurs, contractées par certains organismes bénéficiant de l’autonomie de gestion, sont les trois ‘erreurs’ cumulées qui expliquent l’endettement de l’Etat vis-à-vis du secteur privé. C’est du moins ce qu’a indiqué le chef de l’Etat, le mercredi 31 décembre, lors de la présentation de ses vœux de nouvel an, à la nation. ‘Le nouveau ministre du Budget, en toute bonne foi, avait fait des avances hors budget, en attendant les crédits qui devaient normalement venir. Des ministres avaient engagé des dépenses de sommes inscrites à leurs budgets. Mais, dans le cadre de la politique de subventions aux consommateurs, ces crédits ont été totalement ou partiellement ponctionnés. Ils avaient quand même engagé l’Etat vis-à-vis de ses clients du secteur privé. Enfin, certains organismes bénéficiant de l’autonomie de gestion, comme les hôpitaux, après avoir dépensé leurs budgets, ont cru devoir contracter des avances de fournisseurs, créant ainsi un endettement de l’Etat’, explique Abdoulaye Wade. Selon lui, personne n’est à l’abri d’erreur y compris son gouvernement.
Toutefois, le président Wade indique que son équipe, après avoir reconnu ses erreurs, s’est, par ricochet, engagée à ‘les éviter à l’avenir’.‘L’important est que, connaissant les sources de cette dette, nous avons pris les dispositions pour qu’elle ne se renouvelle plus en même temps que l’engagement de la solder au plus tard le 31 janvier. Les ministres comme les agents des services décentralisés ont été invités à éviter ces pratiques qui, à l’avenir, seront immédiatement sanctionnées’, a-t-il dit.
Concernant le paiement de la dette, Abdoulaye Wade, comme pour rassurer du bon état financier du Sénégal, explique : ‘Nous aurions pu réduire de 10 % les dépenses et investissements de notre budget qui dépasse 1 700 milliards, mais nous avons décidé de ne pas toucher aux dépenses à caractère social ni procéder à des désinvestissements. A l’extrême limite, nous l’aurions fait.
Nous aurions pu aussi vendre 4 % seulement de nos actions à la Sonatel mais là aussi, ce serait du désinvestissement’. Mais rien de tout cela. Le gouvernement a choisi, à l’instar de ‘tous les agents économiques solvables et performants de recourir à l’emprunt’. Et c’est dans ‘ces conditions que nous avons sollicité et obtenu de la France un crédit de 87 milliards de francs Cfa, geste qui atteste de notre solvabilité et a ouvert, en même temps, la porte à d’autres bailleurs’, se vante le président de la République.
Abdoulaye Wade met ces difficultés économiques que traverse le pays dans le dos des ‘facteurs extérieurs’. Car, fait-il remarquer, ‘depuis l’alternance en 2000, c’est la première fois que le Sénégal se trouve dans une pareille situation. Notre pays a toujours été félicité pour sa bonne gestion macro-économique, son taux d’inflation faible, son taux de croissance relativement élevé’. Mais, ajoute le chef de l’Etat, ‘un taux de croissance l’aurait été encore plus si notre économie n’avait été heurtée de plein fouet par des facteurs extérieurs’. La preuve par le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux, indique Wade. Selon lui, si ces partenaires continuent de manifester leur confiance et leur soutien au Sénégal, dans le cadre du dialogue régulier que ‘nous menons ensemble’, c’est parce qu’ils ont compris que les difficultés sont relatives aux facteurs extérieurs. D’ailleurs, ‘ce soutien et cette confiance ont été à la base du succès de notre passage au Conseil d’administration du Fmi le 19 décembre au titre de la facilité de protection contre les chocs exogènes’, estime le chef de l’Etat.
Yakhya MASSALY
Source: Walfadjri
Toutefois, le président Wade indique que son équipe, après avoir reconnu ses erreurs, s’est, par ricochet, engagée à ‘les éviter à l’avenir’.‘L’important est que, connaissant les sources de cette dette, nous avons pris les dispositions pour qu’elle ne se renouvelle plus en même temps que l’engagement de la solder au plus tard le 31 janvier. Les ministres comme les agents des services décentralisés ont été invités à éviter ces pratiques qui, à l’avenir, seront immédiatement sanctionnées’, a-t-il dit.
Concernant le paiement de la dette, Abdoulaye Wade, comme pour rassurer du bon état financier du Sénégal, explique : ‘Nous aurions pu réduire de 10 % les dépenses et investissements de notre budget qui dépasse 1 700 milliards, mais nous avons décidé de ne pas toucher aux dépenses à caractère social ni procéder à des désinvestissements. A l’extrême limite, nous l’aurions fait.
Nous aurions pu aussi vendre 4 % seulement de nos actions à la Sonatel mais là aussi, ce serait du désinvestissement’. Mais rien de tout cela. Le gouvernement a choisi, à l’instar de ‘tous les agents économiques solvables et performants de recourir à l’emprunt’. Et c’est dans ‘ces conditions que nous avons sollicité et obtenu de la France un crédit de 87 milliards de francs Cfa, geste qui atteste de notre solvabilité et a ouvert, en même temps, la porte à d’autres bailleurs’, se vante le président de la République.
Abdoulaye Wade met ces difficultés économiques que traverse le pays dans le dos des ‘facteurs extérieurs’. Car, fait-il remarquer, ‘depuis l’alternance en 2000, c’est la première fois que le Sénégal se trouve dans une pareille situation. Notre pays a toujours été félicité pour sa bonne gestion macro-économique, son taux d’inflation faible, son taux de croissance relativement élevé’. Mais, ajoute le chef de l’Etat, ‘un taux de croissance l’aurait été encore plus si notre économie n’avait été heurtée de plein fouet par des facteurs extérieurs’. La preuve par le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux, indique Wade. Selon lui, si ces partenaires continuent de manifester leur confiance et leur soutien au Sénégal, dans le cadre du dialogue régulier que ‘nous menons ensemble’, c’est parce qu’ils ont compris que les difficultés sont relatives aux facteurs extérieurs. D’ailleurs, ‘ce soutien et cette confiance ont été à la base du succès de notre passage au Conseil d’administration du Fmi le 19 décembre au titre de la facilité de protection contre les chocs exogènes’, estime le chef de l’Etat.
Yakhya MASSALY
Source: Walfadjri