
Le ministre Farba Senghor dérange t-il au point de créer la panique au sommet de l’Etat ? A entendre l’intéressé, on répondrait par l’affirmative. Parce que, depuis qu’il est annoncé à la Primature, c’est le branle-bas de combat partout. « J’ai créé la panique depuis que je suis annoncé au poste de Premier ministre ». Et, il a constaté que le ministre, Aguibou Soumaré n’a pas du tout réagi par rapport à son départ du gouvernement. « Le président de la République, en m’écartant du gouvernement, m’a convoqué dans son lieu de repos. Mais le Premier ministre ne m’a pas appelé ni avant ni après. Le Premier ministre a les moyens de me trouver où je me trouve. Donc, je me dis qu’il pouvait m’appeler avant ou après mon limogeage. Mais, il ne l’a pas fait », a révélé le ministre. A l’en croire, « il y a une main qui veut profiter de la situation pour me liquider. Parce que, depuis qu’on parle de Farba Senghor Premier ministre, une panique générale se fait sentir. Et ce n’est pas mon parti. Parce que le Pds me soutient et je le réaffirme ». Donc à quoi ressemble cette mise en scène ? « C’est un double complot. Parce que, affirme t-il, « cette affaire ne me concerne pas, c’est le premier complot. Le deuxième complot, c’est qu’on veut profiter de la situation pour me liquider définitivement ». D’ailleurs, dans cet ordre d’idées, on avait proposé au ministre Farba Senghor « d’accepter qu’on aménage un rendez-vous discrètement avec les personnes qui ont été arrêtées ». Un piège qu’il a pu déceler vite parce que ne connaissant ni d’Adam ni d’Eve les personnes interpellées dans cette affaire. « Je n’ai rien à avoir dans cette affaire et je ne veux aucun rendez-vous secret avec ces personnes », clame t-il. Et le ministre Farba Senghor ne souhaite qu’une seule chose pour le combat qu’il doit engager : le respect de la procédure de son audition. Un acte très loin de ce qui s’est passé, ce samedi, avec des policiers qui se sont présentés chez lui vers 23 H.
Le secrétaire général chargé de la propagande au Pds a estimé qu’il y a manipulation autour de son limogeage. Selon lui, le dossier remis en catimini au président Wade ne lui est pas du tout favorable. Sur les 10 interpellés, 9 ont accusé Farba comme étant le commanditaire du saccage. Dans cette lancée, poursuit M. Senghor, on est allé dire au président de faire vite pour le sortir du gouvernement avant que les organismes de droits de l’homme n’épinglent le Sénégal. « C’est la raison pour laquelle le président m’a limogé », explique t-il. Argumentant, il a rappelé que l’un de ses gardes du corps a été arrêté puis relâché faute de preuve, après confrontation avec les personnes arrêtées. Maintenant, pense le ministre, « on a voulu faire faire à la police une autre enquête qui épouserait les contours du dossier remis au président Wade ». Ce qui fait dire au ministre qu’il y a une main invisible qui tire les ficelles depuis que le nom de Farba est annoncé à la primature. Il n’a pas manqué de fustiger les méthodes de la police qui, paradoxalement, est en train de chercher des preuves pour fonder ces allégations. Convaincu que la police fera une enquête objective, le ministre Farba Senghor a rappelé son soutien à la police au moment où les hautes autorités de l’Etat avaient observé un mutisme assourdissant.
Dans cette affaire de mise à sac des locaux de L’as et 24 H Chrono, la charrue semble être mise avant les bœufs. Car, nombreux ont été les vices de formes constatés ça et là. Tout d’abord, des policiers qui débarquent à 23 H chez le ministre Farba Senghor a fait tiquer plus d’un. Il a pu en identifier trois et les autres dissimulés aux abords de l’Assemblée nationale. Des policiers entrés chez lui par infraction, nous dit l’intéressé. Une entrée plus ou moins favorisée par les nombreux visiteurs venus lui témoigner leur soutien. S’y ajoute que la maison est gardée par la police. « Si chaque policier pouvait entrer facilement chez moi, cela pourrait créer une insécurité et un danger ». Le ministre n’a pas reçu ses hôtes étranges à cause de l’heure tardive. Et s’enchaîne une série de communications entre Cheikh Tidiane Sy et Madické Niang, respectivement, ministres de l’Intérieur et de la Juste. Le premier a affirmé que l’enquête est diligentée par le second et qu’il n’est pas à l’origine de cette infiltration des policiers chez le ministre Farba Senghor. Madické interpellé, a demandé de plus amples informations au procureur qui confirme la présence des policiers. Et, Farba Senghor de rétorquer que s’il devrait y avoir audition, que cela se fasse conformément à la loi, car ayant été accusé au moment où il exerçait la charge ministérielle. Il faut que le président Wade donne son autorisation. Malgré les injonctions des ministres demandant aux policiers de quitter les lieux, ceux-ci n’ont pas obtempéré. Au contraire, ils ont suivi Farba Senghor dans ses déplacements. Le ministre Farba Senghor de dire ceci à Madické : « les policiers ne doivent pas me suivre car je ne suis pas un bandit, je n’accepterai pas qu’on m’interpelle dans la rue ».
Source: Expressnews
Le secrétaire général chargé de la propagande au Pds a estimé qu’il y a manipulation autour de son limogeage. Selon lui, le dossier remis en catimini au président Wade ne lui est pas du tout favorable. Sur les 10 interpellés, 9 ont accusé Farba comme étant le commanditaire du saccage. Dans cette lancée, poursuit M. Senghor, on est allé dire au président de faire vite pour le sortir du gouvernement avant que les organismes de droits de l’homme n’épinglent le Sénégal. « C’est la raison pour laquelle le président m’a limogé », explique t-il. Argumentant, il a rappelé que l’un de ses gardes du corps a été arrêté puis relâché faute de preuve, après confrontation avec les personnes arrêtées. Maintenant, pense le ministre, « on a voulu faire faire à la police une autre enquête qui épouserait les contours du dossier remis au président Wade ». Ce qui fait dire au ministre qu’il y a une main invisible qui tire les ficelles depuis que le nom de Farba est annoncé à la primature. Il n’a pas manqué de fustiger les méthodes de la police qui, paradoxalement, est en train de chercher des preuves pour fonder ces allégations. Convaincu que la police fera une enquête objective, le ministre Farba Senghor a rappelé son soutien à la police au moment où les hautes autorités de l’Etat avaient observé un mutisme assourdissant.
Dans cette affaire de mise à sac des locaux de L’as et 24 H Chrono, la charrue semble être mise avant les bœufs. Car, nombreux ont été les vices de formes constatés ça et là. Tout d’abord, des policiers qui débarquent à 23 H chez le ministre Farba Senghor a fait tiquer plus d’un. Il a pu en identifier trois et les autres dissimulés aux abords de l’Assemblée nationale. Des policiers entrés chez lui par infraction, nous dit l’intéressé. Une entrée plus ou moins favorisée par les nombreux visiteurs venus lui témoigner leur soutien. S’y ajoute que la maison est gardée par la police. « Si chaque policier pouvait entrer facilement chez moi, cela pourrait créer une insécurité et un danger ». Le ministre n’a pas reçu ses hôtes étranges à cause de l’heure tardive. Et s’enchaîne une série de communications entre Cheikh Tidiane Sy et Madické Niang, respectivement, ministres de l’Intérieur et de la Juste. Le premier a affirmé que l’enquête est diligentée par le second et qu’il n’est pas à l’origine de cette infiltration des policiers chez le ministre Farba Senghor. Madické interpellé, a demandé de plus amples informations au procureur qui confirme la présence des policiers. Et, Farba Senghor de rétorquer que s’il devrait y avoir audition, que cela se fasse conformément à la loi, car ayant été accusé au moment où il exerçait la charge ministérielle. Il faut que le président Wade donne son autorisation. Malgré les injonctions des ministres demandant aux policiers de quitter les lieux, ceux-ci n’ont pas obtempéré. Au contraire, ils ont suivi Farba Senghor dans ses déplacements. Le ministre Farba Senghor de dire ceci à Madické : « les policiers ne doivent pas me suivre car je ne suis pas un bandit, je n’accepterai pas qu’on m’interpelle dans la rue ».
Source: Expressnews