
« La crise financière qui s’accroît de plus en plus dans notre pays laisse entrevoir « la mort programmée de Dakar Dem Dikk (DDD) si l’Etat ne nous rembourse pas nos 3 milliards ». Djibril Guèye Ndiaye, secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs tire ainsi la sonnette d’alarme et affiche tout son pessimisme. Il craint que la société dirigée par Christian Salvy ne fasse un dépôt de bilan. Ce dépôt de bilan doit être pris très au sérieux si l’Etat du Sénégal ne réagit pas dans les plus brefs délais face à la situation préoccupante qu’il a provoquée en grande partie. Ce dernier est responsable pour n’avoir pas honoré le reversement des compensations financières, sans lesquelles DDD ne pourra jamais atteindre ses objectifs. Et ce non-reversement a des conséquences directes car la société est dans l’incapacité de faire face à certaines charges telles que les pièces de rechange, le non-paiement des salaires, le reversement des cotisations sociales (IPRES, IPM, CSS, coopératives d’Habitat et de Consommation…). Outre ces maux qui rongent la société de transport, il y a aussi la non-promulgation de la loi portant sur le statut juridique de l’entreprise. Ce qui fait dire à Djibril Guèye Ndiaye que la société a été créée avec un bout de papier. Par ailleurs, les travailleurs de DDD révèlent que les prestations familiales du troisième trimestre de l’année en cours ne sont pas encore payées alors que, se désole Mamadou Goudiaby de l’Union démocratique des travailleurs de D.D.D : « la date butoir était fixée au 18 septembre pour simplement 45 millions soit 15 millions par mois » Seulement Djibril Guèye Ndiaye n’impute pas tous les problèmes de la société à l’Etat. Selon lui en effet, « les responsabilités sont partagées entre l’Etat et la direction générale ». Raison pour laquelle les syndicalistes exigent « l’audit de l’entreprise ». Samba THIAM
Source: L'as
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