
L’image du Sénégal porte désormais une balafre, comme celle qui est visible sous le nez de l’ancien représentant-résident du Fmi au Sénégal, Alex Segura. Il en est ainsi : la plaie guérie, la cicatrice sera toujours là ; tant que le corps restera vivant. Celle que porte désormais le visage de l’État libéral est hideuse. Car, le bateau « Le Joola » a coulé. Il a entraîné au fonds des eaux, et à jamais, près de deux mille âmes. Pourtant, le second moteur du bateau, qui manquait et qui a occasionné le drame, ne coûtait que 500 millions de nos pauvres francs. Mais, le régime refusera de les décaisser. C’est ce montant qui a été dissimulé, en guise de « cadeau », dans la mallette remise à M. Segura, après un repas copieux au palais de la République.
Cette somme suffisait largement pour terminer et livrer l’hôpital régional de Ziguinchor, épicentre des affrontements entre militaires et rebelles sénégalais. Ziguinchor, la région rebelle de son enclavement et de son dénuement, qui évacue quotidiennement ses blessés sur Dakar. Mais, le régime libéral a ses priorités. Elles sont ailleurs. Elles sont dans les guerres de tranchées, pour des strapontins. Elles consistent à salir des mains, mais non à les soigner ou à les sauver. Mais, à malin, malin et demi. Ainsi, Alex Segura a fini par trouver la « combinaison », sur la route de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. En diplomate averti, il a informé ses supérieurs.
Le cadeau empoisonné a été retourné à son destinataire. Il a tenu des propos sibyllins sur « l’amitié » sénégalaise avant de s’envoler. Depuis, la peur est dans le ventre du régime : si la honte ne peut pas tuer, les bailleurs savent fermer les robinets. Ce qui risque d’arriver. Car, pour les institutions internationales, c’est établi : les autorités sénégalaises ne se soucient pas d’émergence, encore moins de bonne gouvernance. L’État sénégalais est à l’image de quelqu’un qui prétend n’avoir pas de quoi déjeuner, mais qui s’échine à vouloir entretenir un hôte dont la table est bien garnie. C’est la « téranga » sénégalaise, sous Wade. Segura, de par sa fonction, gagne autant ou plus qu’un ministre sénégalais.
Et puis, pourquoi corrompre quelqu’un qui a fini sa mission ? Pour qu’il ne parle pas ? Les autorités sénégalaises ont une compréhension bizarre du fonctionnement des institutions internationales. Mais, la méconnaissance a déjà son revers : La mission du Fmi, qui devait avoir lieu la semaine dernière, tarde toujours. Le début d’un commencement. Car, les institutions internationales tiennent à leur image, qu’un « petit » pays a voulu salir. Il y a des actes que l’on paye dans la durée. Celui posé à l’encontre de Segura du Fmi pourrait même poursuivre le prochain régime ou l’actuel, s’il est reconduit par les populations dans les eaux, les ténèbres et le dénuement total. Pour l’heure, les autorités libérales cafouillent dans la communication à adopter dans « l’affaire Sugura » ; tant l’image du Sénégal est ternie.
La Redaction
Cette somme suffisait largement pour terminer et livrer l’hôpital régional de Ziguinchor, épicentre des affrontements entre militaires et rebelles sénégalais. Ziguinchor, la région rebelle de son enclavement et de son dénuement, qui évacue quotidiennement ses blessés sur Dakar. Mais, le régime libéral a ses priorités. Elles sont ailleurs. Elles sont dans les guerres de tranchées, pour des strapontins. Elles consistent à salir des mains, mais non à les soigner ou à les sauver. Mais, à malin, malin et demi. Ainsi, Alex Segura a fini par trouver la « combinaison », sur la route de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor. En diplomate averti, il a informé ses supérieurs.
Le cadeau empoisonné a été retourné à son destinataire. Il a tenu des propos sibyllins sur « l’amitié » sénégalaise avant de s’envoler. Depuis, la peur est dans le ventre du régime : si la honte ne peut pas tuer, les bailleurs savent fermer les robinets. Ce qui risque d’arriver. Car, pour les institutions internationales, c’est établi : les autorités sénégalaises ne se soucient pas d’émergence, encore moins de bonne gouvernance. L’État sénégalais est à l’image de quelqu’un qui prétend n’avoir pas de quoi déjeuner, mais qui s’échine à vouloir entretenir un hôte dont la table est bien garnie. C’est la « téranga » sénégalaise, sous Wade. Segura, de par sa fonction, gagne autant ou plus qu’un ministre sénégalais.
Et puis, pourquoi corrompre quelqu’un qui a fini sa mission ? Pour qu’il ne parle pas ? Les autorités sénégalaises ont une compréhension bizarre du fonctionnement des institutions internationales. Mais, la méconnaissance a déjà son revers : La mission du Fmi, qui devait avoir lieu la semaine dernière, tarde toujours. Le début d’un commencement. Car, les institutions internationales tiennent à leur image, qu’un « petit » pays a voulu salir. Il y a des actes que l’on paye dans la durée. Celui posé à l’encontre de Segura du Fmi pourrait même poursuivre le prochain régime ou l’actuel, s’il est reconduit par les populations dans les eaux, les ténèbres et le dénuement total. Pour l’heure, les autorités libérales cafouillent dans la communication à adopter dans « l’affaire Sugura » ; tant l’image du Sénégal est ternie.
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