
Dotée d’un porte-feuille de projets de construction de routes classées d’environ 700 milliards, l’Agence autonome des travux routiers (Aatr) créée en 2000 par les autorités est considérée, à tort ou à raison, comme une ‘niche’ où règne la corruption dans l’attribution des marchés publics. Pourtant, il n’en est rien, si l’on croit la délégation de la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion, dirigée par le magistrat Abdoul Aziz Bâ. Hier, après avoir entendu les exposés de Mactar Diagne, directeur financier comptable, Mbar Faye, responsable de la passation des marchés, et Ibrahima Ndiaye, le directeur général de l’Agence autonome des travaux routiers, le président Abdoul Aziz Bâ a délivré un satisfecit à l’Aart au nom de la commission qu’il dirige. ‘L’envergure et le dynamisme de votre département à travers tout le Sénégal, nous ont poussé à solliciter une rencontre d’études et d’informations. Et vous avez fait preuve de disponibilité et de rigueur dans les exposés tenus par les cadres de votre agence. Ce sont là des éléments de transparence et de bonne gouvernance. Nous pensons même que vous méritez un satisfecit de notre part’, a laissé entendre Abdoul Aziz Bâ à l’endroit des agents de l’Aatr. Par contre, dans la même lancée, il a demandé au directeur de l’Aatr de prendre des mesures rapides pour appliquer le nouveau code des marchés ‘pour qu’il ne reste pas lettre morte’. ‘Nous souhaitons que les personnes qui figurent dans la commission de règlement des différends soient de qualité’, a également ajouté le magistrat, non moins président de la Cnlcc.
Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, selon Mactar Diagne, directeur financier comptable de l’Aatr, la philosophie de l’agence depuis sa création en 2000 est ‘la souplesse, l’efficacité et la transparence’. Pour ce faire, l’Aart s’est dotée d’un dispositif de contrôle, à la fois, externe et interne. ‘La transparence repose sur un dispositif de contrôle et cela suppose une mise à jour des procédures. Pour cela, l’Aart s’est dotée d’un auditeur interne, d’une cellule chargée du contrôle qualité et d’une inspection technique’, a expliqué M. Diagne aux membres de la commission. Lui emboîtant le pas, le directeur de l’Aatr estime que ‘c’est vrai que la transparence joue un rôle très important, mais depuis quelques années, notre engagement est de faire de la qualité. C’est aussi l’engagement fort des autorités qui veulent des routes aux normes standard’.
Prenant la parole, Mbar Faye, le responsable de la passation des marchés, a expliqué de long en large, l’arsenal mis en place par l’Aatr pour lutter contre les manœuvres frauduleuses dans le but d’obtenir des marchés. Selon lui, l’attribution des marchés publics de construction des routes obéit à plusieurs phases, allant du lancement de l’appel d’offres, en passant par les différentes procédures, jusqu’à l’approbation. Et selon le seuil ou la complexité des marchés, un appel d’offres national ou international est lancé. Toutefois, pour certains marchés d’une extrême urgence, la loi autorise à l’agence d’attribuer les travaux qui ne doivent dépasser guère 25 millions de francs Cfa par entente directe, trivialement appelée marché de gré à gré. A en croire, Mbar Faye, 90 % des marchés de l’Aatr sont passés par appel d’offres ouvert. Selon lui, en moyenne quelque 100 marchés par an sont passés par l’Agence autonome des travaux routiers avec des entreprises nationales ou internationales.
Mamadou SARR
Source: Walfadji
Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, selon Mactar Diagne, directeur financier comptable de l’Aatr, la philosophie de l’agence depuis sa création en 2000 est ‘la souplesse, l’efficacité et la transparence’. Pour ce faire, l’Aart s’est dotée d’un dispositif de contrôle, à la fois, externe et interne. ‘La transparence repose sur un dispositif de contrôle et cela suppose une mise à jour des procédures. Pour cela, l’Aart s’est dotée d’un auditeur interne, d’une cellule chargée du contrôle qualité et d’une inspection technique’, a expliqué M. Diagne aux membres de la commission. Lui emboîtant le pas, le directeur de l’Aatr estime que ‘c’est vrai que la transparence joue un rôle très important, mais depuis quelques années, notre engagement est de faire de la qualité. C’est aussi l’engagement fort des autorités qui veulent des routes aux normes standard’.
Prenant la parole, Mbar Faye, le responsable de la passation des marchés, a expliqué de long en large, l’arsenal mis en place par l’Aatr pour lutter contre les manœuvres frauduleuses dans le but d’obtenir des marchés. Selon lui, l’attribution des marchés publics de construction des routes obéit à plusieurs phases, allant du lancement de l’appel d’offres, en passant par les différentes procédures, jusqu’à l’approbation. Et selon le seuil ou la complexité des marchés, un appel d’offres national ou international est lancé. Toutefois, pour certains marchés d’une extrême urgence, la loi autorise à l’agence d’attribuer les travaux qui ne doivent dépasser guère 25 millions de francs Cfa par entente directe, trivialement appelée marché de gré à gré. A en croire, Mbar Faye, 90 % des marchés de l’Aatr sont passés par appel d’offres ouvert. Selon lui, en moyenne quelque 100 marchés par an sont passés par l’Agence autonome des travaux routiers avec des entreprises nationales ou internationales.
Mamadou SARR
Source: Walfadji