
Depuis presque une semaine après l'annonce de la mise en liberté provisoire d'Amadou Clédor Sène, envoyé en prison pour une affaire de trafic international de drogue, les notables de grand-place ne voulaient rien dire. Ayant déjà crié leur indignation à l'idée que cet assassin d'un vice-président du Conseil constitutionnel, gracié et amnistié par le régime de l'alternance, puisse encore recouvrer la liberté après une sombre affairé de trafic de cocaïne, les notables croyaient que l'opinion nationale allait prendre le relais et dénoncer la remise en liberté de M. Sène au motif, selon le journal l’As, qu' «en, fait, il n'a pas été trouvé porteur d'une grande quantité de drogue, mais juste d'une petite dose de «cocaïne mêlée à de la poudre de farine» (sic). Une once de drogue, c'est de la drogue, et des détenteurs fautifs sont allés en prison pour cela et les moins chanceux n'ont recouvré la liberté qu'après avoir été jugés, condamnés et purgé leur peine.
Que les Sénégalais parlent de cette affaire Clédor au lieu de se taire comme si elle n'existait pas qu'elle n'était pas grave. Où alors tout le Sénégal a-t-il peur de cet individu dont personne ne doute qu'il en sait beaucoup sur des gens haut placés à la tête de l'Etat ? Serait-ce à cause de cela que ses fournisseurs de coke bissau-guinéens se seraient rétractés dans leurs accusations d'abus de confiance pour dire que tout cela n'était qu'une bonne blague entre «copains de théière» ? En se taisant sur cette grave affaire, l'opinion est en train de passer à côté d'un excellent sujet d'interpellation.
Source: Walf Gran Place
Que les Sénégalais parlent de cette affaire Clédor au lieu de se taire comme si elle n'existait pas qu'elle n'était pas grave. Où alors tout le Sénégal a-t-il peur de cet individu dont personne ne doute qu'il en sait beaucoup sur des gens haut placés à la tête de l'Etat ? Serait-ce à cause de cela que ses fournisseurs de coke bissau-guinéens se seraient rétractés dans leurs accusations d'abus de confiance pour dire que tout cela n'était qu'une bonne blague entre «copains de théière» ? En se taisant sur cette grave affaire, l'opinion est en train de passer à côté d'un excellent sujet d'interpellation.
Source: Walf Gran Place