
Regroupés dans plusieurs associations, les parents de victimes de la plus grande tragédie maritime mondiale depuis le Titanic reproche à l’Etat de ne pas respecter ses engagements sur le suivi du drame. Ni sur la prise en charge des orphelins appelés « pupilles de la nation » sans assistance réelle de la part de l’Etat , ni sur la construction d’un nouveau bateau, encore moins sur le renflouement du Joola.
Pourtant, cette dernière question fait l’unanimité parmi les associations des victimes du Joola. Ayant récusé l’idée d’indemnisation pour ses quatre enfants morts dans le drame, Nassardine Aïdara et sa famille comptent organiser une journée de commémoration de la tragédie, ce mercredi 12h et 15h dans les locaux du CONGAD sur les allées Khalifa Abacar SY, à Dakar. Les Aïdara entendent ainsi mettre en place un Comité de réflexion sur "l’érection du Mémorial-Musée "Le Joola" dans les meilleurs délais ».
Quelques jours avant, Boubacar Bâ, porte-parole de l’Association des familles de victimes du Joola faisait savoir que le commissaire européen Louis Michel, d’après Jeune Afrique, a décidé d’apporter un appui financier et technique pour renflouer l’épave-cimetière. "Nous ne pouvons pas comprendre que cinq ans après le bateau n’ait pas été renfloué et qu’il n’y ait toujours pas un nouveau bateau" (loué par la suite par l’Etat sénégalais, le ferry "Wilis" est tombé en panne depuis deux mois), a dénoncé Moussa Cissokho, président de l’Association nationale des familles des victimes du Joola.
En France, les familles qui ont perdu des enfants, des parents ou des frères et sœurs dans le naufrage du Joola, « luttent pour récupérer les dépouilles et les effets de leurs disparus », selon le président de l’association AFV-Joola, Bernard Meyzie. Pas du tout intéressées par la question de l’indemnisation, « Les familles des victimes françaises, regroupées au sein de l’association AFV-Joola, n’ont pas renoncé à leur plainte (contre l’Etat du Sénégal et les autorités impliquées dans le drame) », indiquait M.Meyzie dans un communiqué de presse. A en croire la même source, ces familles « combattent pour que toute la lumière soit faite sur les causes de ce drame et pour que tous les responsables soient poursuivis et sanctionnés, comme ce doit être le cas dans des catastrophes semblables, quel que soit le pays de survenance ».
Vingt deux (22) victimes françaises avaient été recensées au cours de ce drame. Leurs familles avaient porté plainte contre X, le 1er avril 2003, devant le tribunal d’Evry (banlieue parisienne) où une enquête a été ouverte pour « homicides involontaires et défaut d’assistance à personne en péril ».
Le "Joola" qui transportait 2.000 passagers au lieu des 550 autorisés, s’est renversé au large de la Gambie, faisant officiellement 1.863 morts et seulement 63 rescapés. Ce navire assurait en 15 heures la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor. La disparition du commandant Diarra avec le naufrage, a entraîné l’extinction de toutes poursuites judiciaires au Sénégal. Au plan administratif, les ministres des Transports maritimes (Youssoupha Sakho) et des Forces armées (Youba Sambou), le chef d’Etat major général des Armées (Babacar Gaye) et d’autres officiers de l’Armée avaient été relevés de leurs fonctions ou postes.
Source: Nettali
Pourtant, cette dernière question fait l’unanimité parmi les associations des victimes du Joola. Ayant récusé l’idée d’indemnisation pour ses quatre enfants morts dans le drame, Nassardine Aïdara et sa famille comptent organiser une journée de commémoration de la tragédie, ce mercredi 12h et 15h dans les locaux du CONGAD sur les allées Khalifa Abacar SY, à Dakar. Les Aïdara entendent ainsi mettre en place un Comité de réflexion sur "l’érection du Mémorial-Musée "Le Joola" dans les meilleurs délais ».
Quelques jours avant, Boubacar Bâ, porte-parole de l’Association des familles de victimes du Joola faisait savoir que le commissaire européen Louis Michel, d’après Jeune Afrique, a décidé d’apporter un appui financier et technique pour renflouer l’épave-cimetière. "Nous ne pouvons pas comprendre que cinq ans après le bateau n’ait pas été renfloué et qu’il n’y ait toujours pas un nouveau bateau" (loué par la suite par l’Etat sénégalais, le ferry "Wilis" est tombé en panne depuis deux mois), a dénoncé Moussa Cissokho, président de l’Association nationale des familles des victimes du Joola.
En France, les familles qui ont perdu des enfants, des parents ou des frères et sœurs dans le naufrage du Joola, « luttent pour récupérer les dépouilles et les effets de leurs disparus », selon le président de l’association AFV-Joola, Bernard Meyzie. Pas du tout intéressées par la question de l’indemnisation, « Les familles des victimes françaises, regroupées au sein de l’association AFV-Joola, n’ont pas renoncé à leur plainte (contre l’Etat du Sénégal et les autorités impliquées dans le drame) », indiquait M.Meyzie dans un communiqué de presse. A en croire la même source, ces familles « combattent pour que toute la lumière soit faite sur les causes de ce drame et pour que tous les responsables soient poursuivis et sanctionnés, comme ce doit être le cas dans des catastrophes semblables, quel que soit le pays de survenance ».
Vingt deux (22) victimes françaises avaient été recensées au cours de ce drame. Leurs familles avaient porté plainte contre X, le 1er avril 2003, devant le tribunal d’Evry (banlieue parisienne) où une enquête a été ouverte pour « homicides involontaires et défaut d’assistance à personne en péril ».
Le "Joola" qui transportait 2.000 passagers au lieu des 550 autorisés, s’est renversé au large de la Gambie, faisant officiellement 1.863 morts et seulement 63 rescapés. Ce navire assurait en 15 heures la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor. La disparition du commandant Diarra avec le naufrage, a entraîné l’extinction de toutes poursuites judiciaires au Sénégal. Au plan administratif, les ministres des Transports maritimes (Youssoupha Sakho) et des Forces armées (Youba Sambou), le chef d’Etat major général des Armées (Babacar Gaye) et d’autres officiers de l’Armée avaient été relevés de leurs fonctions ou postes.
Source: Nettali