
Khalifa Sall lorgne le pouvoir, parce que d’abord, il a laissé entendre que Wade ne sera pas difficile à battre : pour y parvenir, il suffit de réaliser ce qu’il n’a pas pu faire en neuf ans ; à savoir lutter contre la ruralisation de la capitale sénégalaise, moderniser Dakar. Il s’y consacre. Or, acceptera-t-il de laisser son secrétaire général national de profiter du fruit de son travail, d’autant que l’électorat sénégalais est plus dense dans la mairie qu’il dirige.
En politique, nos leaders ne se font jamais de cadeaux. Khalifa Sall lorgne le pouvoir. Pour l’empêcher de briguer le suffrage des Sénégalais, Ousmane Tanor Dieng devra l’affronter et le battre à l’occasion des élections primaires de leur parti. Car, devant le même micro de Rfi, qui l’interrogeait, il est dans la même logique que sa camarade Mme Aïssata Tall Sall, par ailleurs mairesse de Podor : leur candidat ne sera pas désigné naturellement. Ce qui veut dire qu’il y aura des élections primaires. Khalifa Sall sera des candidats. Qui peut l’empêcher de tenter sa chance, dans le respect des règles démocratiques ?
La Redaction
En politique, nos leaders ne se font jamais de cadeaux. Khalifa Sall lorgne le pouvoir. Pour l’empêcher de briguer le suffrage des Sénégalais, Ousmane Tanor Dieng devra l’affronter et le battre à l’occasion des élections primaires de leur parti. Car, devant le même micro de Rfi, qui l’interrogeait, il est dans la même logique que sa camarade Mme Aïssata Tall Sall, par ailleurs mairesse de Podor : leur candidat ne sera pas désigné naturellement. Ce qui veut dire qu’il y aura des élections primaires. Khalifa Sall sera des candidats. Qui peut l’empêcher de tenter sa chance, dans le respect des règles démocratiques ?
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