
Qui va arrêter la flambée du baril de pétrole ? Bien malin celui qui peut le dire, aujourd’hui. Le constat général est que depuis l’atteinte en janvier dernier de la barre fatidique de 100 dollars, le baril, la progression est constante et le baril d’or noir frôle aujourd’hui les 120 dollars. En une journée, ce mardi 22 avril, les cours ont franchi deux nouveaux seuils : 118 puis 119 dollars, bondissant jusqu’aux prix records de 119,72 dollars le baril sur le marché de New York et 116,75 dollars à Londres.
La faiblesse du dollar qui pousse les fonds d’investissement à acheter des matières premières vendues en dollars pour se couvrir contre l’inflation, s’est encore accentuée : l’euro a dépassé pour la première fois depuis son lancement le seuil de 1,60 dollar pour un euro, à la faveur de nouveaux signes de faiblesse de l’économie américaine.
Cette nouvelle étape dans la dévalorisation du dollar a renforcé encore le climat très haussier entretenu par une série de facteurs : craintes persistantes sur l’offre, après des interruptions au Nigeria, déclarations haussières de membres de l’Opep et une demande énergétique robuste en Chine.
Le marché s’inquiète en premier lieu de l’offre du Nigeria, principal producteur de brut africain : à la suite du sabotage de plusieurs oléoducs et le pétrolier Shell a annoncé mardi une perte de production de 169.000 barils par jour. En toile de fond, l’industrialisation à cadence rapide des pays émergents, menée par le dragon chinois, entraîne une forte hausse des besoins mondiaux d’hydrocarbures.
De son côté, l’Opep continue à rejeter toute responsabilité dans la flambée des cours du pétrole et n’entend pas pomper plus de brut. Et quand bien-même les ministres du Pétrole de pays consommateurs et producteurs réunis lors d’une conférence énergétique à Rome, se sont dit « préoccupés » par l’envolée des prix du brut, ils ont tout de même estimé que les ressources en hydrocarbures étaient « suffisantes ». Tous les facteurs sont ainsi réunis pour laisser le baril rouler vers les 150 dollars, demain. Aux abris, pays consommateurs. Les bio combustibles représentent certainement une alternative, mais pas la panacée.
Source: Sud Quotidien
La faiblesse du dollar qui pousse les fonds d’investissement à acheter des matières premières vendues en dollars pour se couvrir contre l’inflation, s’est encore accentuée : l’euro a dépassé pour la première fois depuis son lancement le seuil de 1,60 dollar pour un euro, à la faveur de nouveaux signes de faiblesse de l’économie américaine.
Cette nouvelle étape dans la dévalorisation du dollar a renforcé encore le climat très haussier entretenu par une série de facteurs : craintes persistantes sur l’offre, après des interruptions au Nigeria, déclarations haussières de membres de l’Opep et une demande énergétique robuste en Chine.
Le marché s’inquiète en premier lieu de l’offre du Nigeria, principal producteur de brut africain : à la suite du sabotage de plusieurs oléoducs et le pétrolier Shell a annoncé mardi une perte de production de 169.000 barils par jour. En toile de fond, l’industrialisation à cadence rapide des pays émergents, menée par le dragon chinois, entraîne une forte hausse des besoins mondiaux d’hydrocarbures.
De son côté, l’Opep continue à rejeter toute responsabilité dans la flambée des cours du pétrole et n’entend pas pomper plus de brut. Et quand bien-même les ministres du Pétrole de pays consommateurs et producteurs réunis lors d’une conférence énergétique à Rome, se sont dit « préoccupés » par l’envolée des prix du brut, ils ont tout de même estimé que les ressources en hydrocarbures étaient « suffisantes ». Tous les facteurs sont ainsi réunis pour laisser le baril rouler vers les 150 dollars, demain. Aux abris, pays consommateurs. Les bio combustibles représentent certainement une alternative, mais pas la panacée.
Source: Sud Quotidien