
Au terme d’une réunion de deux jours (11- 12 janvier) tenue à Ouagadougou, les ministres en charge des infrastructures et des transports du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso, ont réaffirmé la ferme volonté de leurs Etats respectifs à œuvrer pour la réalisation de l’intégration économique sous-régionale. Dans une déclaration commune, M. Gilbert G. Noël Ouedrago, ministre en charge des transports au Burkina Faso, celui du Sénégal, Karim Wade, et Hamed Diané Semega du Mali, ont décidé de mettre en place un corridor sur l’axe Ouagadougou - Bamako - Dakar en intégrant leurs infrastructures routières, ferroviaires et fluviales, et la suppression des barrières administratives et réglementaires. Le projet qui en chantier, est une étape aussi vers la réalisation du Corridor Dakar - Djibouti.
Un comité unique inter-états, c’est le comité de gestion du corridor, sera créé pour coordonner au niveau national et entre les trois pays, les activités de conception, de construction, de réhabilitation, de réalisation et de financement des infrastructures constituant les composantes de ce Corridor. Le comité aura aussi pour tache de suivre toutes les actions de facilitation du transport et du transit routier et /ou ferroviaire le long du corridor. Il va identifier toutes les entraves et freins à la libre circulation des personnes et des biens le long du Corridor, notamment celles qui sont relatives aux aspects réglementaires et administratifs et à l’insuffisance des infrastructures. Et conduire toutes les actions destinées à la mise en place du cadre légal, juridique, administratif et institutionnel. L’établissement d’une feuille de route, d’un plan d’actions ainsi que du calendrier d’exécution des différentes phases du projet, sont aussi confiés au comité qui va identifier les partenaires potentiels, veiller à la synergie des actions, et surtout à la mise à niveau et à l’intégration des infrastructures existantes et à réaliser (ports maritimes, ports fluviaux, ports secs, chemins de fer, routes et gares routières).
Les trois Etats s’engagent ainsi dans la voie de facilitation de la libre circulation des personnes et des biens dans leur espace sous-régional, et permettre à leurs populations respectives de s’y mouvoir sans aucune contrainte majeure. C’est le respect même des principes de partenariat, de solidarité, d’équité, d’égalité, dans une parfaite synergie d’actions et de mise en commun de leurs moyens afin de favoriser la mobilité des personnes et du bien. Cela ne fera sans doute que contribuer à l’intensification et à la facilitation des échanges économiques. C’est sans doute là toute l’importance de ce futur corridor qui au-delà de la facilitation des personnes et des biens, sera un tremplin vers la création de marchés horticoles. Déjà qu’avec les difficultés de commercialisation des produits halieutiques africains face au rétrécissement du marché européen, les organisations professionnelles de la pêche d’Afrique de l’Ouest nourrissent l’espoir de voir l’émergence de grands marchés dans la région. Ce sera des « loumas » sous-régionaux où les produits halieutiques et autres denrées africains pourront trouver des débouchées. Cela est bien possible.
Adama MBODJ
Source Le Soleil
Un comité unique inter-états, c’est le comité de gestion du corridor, sera créé pour coordonner au niveau national et entre les trois pays, les activités de conception, de construction, de réhabilitation, de réalisation et de financement des infrastructures constituant les composantes de ce Corridor. Le comité aura aussi pour tache de suivre toutes les actions de facilitation du transport et du transit routier et /ou ferroviaire le long du corridor. Il va identifier toutes les entraves et freins à la libre circulation des personnes et des biens le long du Corridor, notamment celles qui sont relatives aux aspects réglementaires et administratifs et à l’insuffisance des infrastructures. Et conduire toutes les actions destinées à la mise en place du cadre légal, juridique, administratif et institutionnel. L’établissement d’une feuille de route, d’un plan d’actions ainsi que du calendrier d’exécution des différentes phases du projet, sont aussi confiés au comité qui va identifier les partenaires potentiels, veiller à la synergie des actions, et surtout à la mise à niveau et à l’intégration des infrastructures existantes et à réaliser (ports maritimes, ports fluviaux, ports secs, chemins de fer, routes et gares routières).
Les trois Etats s’engagent ainsi dans la voie de facilitation de la libre circulation des personnes et des biens dans leur espace sous-régional, et permettre à leurs populations respectives de s’y mouvoir sans aucune contrainte majeure. C’est le respect même des principes de partenariat, de solidarité, d’équité, d’égalité, dans une parfaite synergie d’actions et de mise en commun de leurs moyens afin de favoriser la mobilité des personnes et du bien. Cela ne fera sans doute que contribuer à l’intensification et à la facilitation des échanges économiques. C’est sans doute là toute l’importance de ce futur corridor qui au-delà de la facilitation des personnes et des biens, sera un tremplin vers la création de marchés horticoles. Déjà qu’avec les difficultés de commercialisation des produits halieutiques africains face au rétrécissement du marché européen, les organisations professionnelles de la pêche d’Afrique de l’Ouest nourrissent l’espoir de voir l’émergence de grands marchés dans la région. Ce sera des « loumas » sous-régionaux où les produits halieutiques et autres denrées africains pourront trouver des débouchées. Cela est bien possible.
Adama MBODJ
Source Le Soleil