
Que s’est-il réellement passé, hier, au Palais présidentiel ? Tant que le directeur de Cabinet du président de la République ne s’est pas prononcé sur la question, on ne peut que se contenter des interprétations. Mais il reste constant que le Collectif des résidants des quartiers de Guédiawaye, plus connu sous le nom de Collectif des Imams, n’a pas été reçu, hier, par Me Abdoulaye Wade. Alors qu’il a été invité à s’entretenir avec le président de la République. Le collectif s’est déplacé jusqu’au Palais, hier. Un membre du collectif, qui a effectué le déplacement, hier, et que nous avons joint au téléphone, a tenté de nous expliquer ce qui s’est passé. Il a signalé qu’à 17 heures, heure à laquelle le collectif a été convoqué, ils étaient devant les grilles du Palais. Mais, ne parvenant pas à franchir ses portes, ils ont fait appel au ministre Khalidou Diallo, qui a été à l’origine de cette audience. Ce dernier a rappliqué et s’est introduit au Palais. C’est alors que le collectif a reçu des informations selon lesquelles, des proches de Me Wade sont en train de tout faire pour que l’audience n’ait pas lieu. Parce qu’ils les considèrent comme des adversaires politiques encagoulés de Me Wade. Que c’est un collectif composé de militants du Ps, de l’Afp, qui passent tout leur temps à insulter le président et à semer le bordel dans leur localité. Ils n’ont pas voulu le croire, jusqu’à ce qu’on leur dise que l’audience a finalement été annulée. Ils ont attendu tranquillement que l’Imam Sarr vienne les informer pour qu’ils rentrent tranquillement chez eux. Et même en cours de route, la Présidence a cherché à les rappeler, mais ils lui ont fait savoir qu’ils étaient déjà partis. Non sans préciser que leur collectif est apolitique. Et que toutes les formations politiques et les religions y sont représentées.
Mohamed Samb s’en prend à Imam Sarr
Alors que le collectif s’apprêtait à rentrer tranquillement, Mohamed Samb, président des jeunes Wadistes, a interpellé Imam Sarr. Pour lui faire savoir qu’il fait partie des responsables libéraux qui se sont opposés fermement à l’audience qu’ils devaient avoir avec le Pape du Sopi et qui a été annulée sine die. Car non seulement il a reconnu des militants de partis de l’opposition dans le groupe, mais il reste convaincu que ce sont des adversaires de Me Abdoulaye Wade et, par conséquent, ils n’ont rien à faire au Palais. Il s’est même permis d’indexer les personnes suspectes qu’il a identifiées dans le groupe et dont il est convaincu qu’elles sont mal intentionnées. Pour finir, il leur a demandé de rentrer et de laisser venir uniquement les véritables Imams qui sont dans les mosquées et qui n’attaquent pas Me Wade. Imam Sarr a été retenu par un de ses accompagnants qui lui a fait savoir que cet homme voulait se faire un nom et que, par conséquent, il n’a pas besoin de lui répondre.
Latir Mane
Source L'Observateur
Mohamed Samb s’en prend à Imam Sarr
Alors que le collectif s’apprêtait à rentrer tranquillement, Mohamed Samb, président des jeunes Wadistes, a interpellé Imam Sarr. Pour lui faire savoir qu’il fait partie des responsables libéraux qui se sont opposés fermement à l’audience qu’ils devaient avoir avec le Pape du Sopi et qui a été annulée sine die. Car non seulement il a reconnu des militants de partis de l’opposition dans le groupe, mais il reste convaincu que ce sont des adversaires de Me Abdoulaye Wade et, par conséquent, ils n’ont rien à faire au Palais. Il s’est même permis d’indexer les personnes suspectes qu’il a identifiées dans le groupe et dont il est convaincu qu’elles sont mal intentionnées. Pour finir, il leur a demandé de rentrer et de laisser venir uniquement les véritables Imams qui sont dans les mosquées et qui n’attaquent pas Me Wade. Imam Sarr a été retenu par un de ses accompagnants qui lui a fait savoir que cet homme voulait se faire un nom et que, par conséquent, il n’a pas besoin de lui répondre.
Latir Mane
Source L'Observateur