![[CONTRIBUTION] Abdoulaye Baldé aux Forces armées : un beau challenge [CONTRIBUTION] Abdoulaye Baldé aux Forces armées : un beau challenge](https://www.xibar.net/photo/art/default/1653543-2227822.jpg?v=1290026316)
C’est cette posture dans cette zone d’influence non négligeable qui permettait à ‘Columbo’ (comme on aimait l’appeler, il y a une dizaine d’années, à l’Ena de Paris) d’être à la fois le pouls du président et du pays. II est vrai que vu sous cet angle, le privilège semble sans commune mesure avec un Ministère aussi prestigieux que celui des Armées, mais détaché de la présidence. Bien que cette lecture soit pertinente, rien ne nous empêche toutefois d’avoir une autre, peut-être plus en phase avec la réalité, car Baldé perd-il vraiment quelque chose au change ? Pour quelqu’un qui se définissait modestement à Paris, comme un ‘technocrate au service de son pays’, vouloir l’arrimer (à vie ?) à la présidence (zone d’influence avons-nous dit, donc forcément d’intrigues) semble le surprendre ainsi que ceux qui le connaissent si bien. On le cherche peut-être là où il ne se trouve pas. II y a quelques années en effet, personne n’aurait misé sur ses chances de s’imposer dans cet univers si sinueux et si tortueux qu’est la politique, magnifiquement peint par Machiavel (avec ce que Mame Moussé Diagne appelle dans un de ses textes ‘la doctrine de la vérité effective’) et qui prend bien évidemment le contre-pied des principes (moraux) du Politique d’Aristote.
Lorsqu’il est entré en 1992 à la présidence à 28 ans comme chargé de mission, ses supérieurs minimisaient ses capacités, ce qui le frustrait, et cela se comprend parfaitement. II a commencé par donner des cours à la Fac de droit et à l’Ecole de police, avant d’aller à la chasse aux diplômes, en décrochant en 1996, en France, un doctorat d’Etat en droit, option finance publique, puis d’intégrer l’institut des relations internationales de Kuala Lumpur, et l’Ena (octobre 99-juin 2000). II a fait son stage en mai 2000 en Savoie (fief de l’ancien Premier ministre français Eduard Balladur) auprès du préfet de la ville, et est rentré au Sénégal le 30 juin 2000. II allait repartir vers l’étranger, lorsque le président l’a reçu (par l’entremise de l’ancien ministre Abdou Aziz Sow) pour lui confier en 2001 le poste de secrétaire général de la présidence. Dès lors, pouvait-il échapper au virus de la politique ? Si Senghor a toujours reconnu être entré en politique par accident (ce qui l’a amené à quitter le pouvoir en décembre 1981 pour intégrer l’Académie française), un parallélisme avec Abdoulaye Baldé peut également s’imposer. II est clair que si Wade n’avait pas fait appel à lui à la présidence, il n’aurait jamais fait de la politique. Après sa nomination, le président lui a fait part de sa hantise, celle de voir la mairie de Ziguinchor (avec le dinosaure Robert Sagna à la tête) régulièrement lui échapper, malgré les assauts répétés des candidats du Pds. II avait décodé le message. Pouvait-il dire non à la demande du président ? C’était là son premier challenge, et on comprend qu’il répétait à l’envi qu’il faisait de la politique ‘pour rendre service’ ou ‘qu’il était en mission commando’. Comme Obélix, on peut dire qu’il est tombé accidentellement dans la marmite, non pas de la potion magique, mais celle de la politique. Mais à la différence qu’Obélix a une filiation presque ‘génétique’ avec sa force, alors que Baldé lui ne se confond pas avec la politique. Ses diplômes lui permettront en effet de réussir pleinement sa ‘reconversion’, si jamais ce cas de figure s’imposait. Ce n’est donc pas la même chose.
Personne ne le voyait réussir son pari de déboulonner Robert Sagna lors des élections locales de 2009, car il partait avec des handicaps sérieux qui ont pour nom : immaturité politique, absence de ‘grande gueule’, (fausse ?) timidité, etc. Les jeux furent serrés, mais il l’emporte malgré tout et apparaît comme un des rares candidats à atteindre l’objectif assigné par Wade. Ce premier fait d’arme constitue un paramètre à tenir en compte si l’on veut se convaincre de l’idée que sa relation avec la présidence n’est nullement celle d’une quelconque consanguinité. On peut parfaitement continuer à servir le président, même en n’ayant plus avec lui la proximité spatiale de la présidence. La complicité relationnelle demeure entre eux comme l’atteste le nouveau challenge que Wade va lui concocter. Ayant réussi avec brio le ‘challenge Robert Sagna’, qu’est-ce qui pouvait empêcher au président de lui confier une autre mission, disons plus savoureuse, d’autant plus que l’appétit vient, dit-on, en mangeant ? Le morceau casamançais est lourd certes, mais pas au point d’effrayer Baldé qui (comme Nietzsche avec sa passion du danger) apprend désormais à faire des défis, son métier. Celui-ci entre parfaitement dans ses cordes. Wade sait ce qu’il fait, et il est clair qu’en le convoquant dans son bureau 48 heures avant le remaniement pour lui proposer les Forces Armées, il lui renouvelait toute sa confiance dans cet épineux dossier. On ne confie pas un dossier si lourd et si stratégique à n’importe qui. II faut le dire. C’est insulter Wade que de supposer le contraire. C’est même très gratifiant pour Baldé. Le fait qu’il ait jeté un pavé dans la mare, quelques semaines plus tôt, en déclarant que certaines personnes qui s’agitent autour du dossier de la Casamance ont ‘leurs propres rebelles’ qu’elles agitent à l’occasion, pour récolter des dividendes, montrait de toute évidence qu’il sait (comme beaucoup d’observateurs) ce qui se trame au dessous de ces conciliabules bien généreux mais souvent très douteux. II est donc faux de dire, comme certains, que c’est un piège, avec cette idée plutôt scabreuse que son échec signifiera sa mort politique. II sait au contraire où il va.
II fallait le voir, le soir de sa nomination, chez lui, recevant ou raccompagnant ses amis avec la mine décontractée. Les mains dans les poches, il portait un maillot marseillais flanqué du nom de Diawara, un short militaire (un symptôme ?) et a beaucoup ri lorsque qu’il a entendu en direct un chroniqueur dire sur une radio que Wade lui aurait filé la ‘patate chaude’. Le seul moment de gravité dans le salon a été l’évocation par la même radio de mouvements de troupe d’un pays frontalier dans le sud du pays. Nous nous étions volontairement tus pour lui permettre de se familiariser avec ces informations plutôt chaudes qui allaient constituer dorénavant son univers, et bien aux antipodes des réalités de son bureau calfeutré et moelleux de la présidence.
Loin d’être moins valorisante que la présidence, sa nomination aux Forces Armées va constituer pour lui un tournant dans sa jeune carrière (il n’a que 45 ans). Elle sera aussi l’occasion de prouver au président et aux Sénégalais qu’il a les atouts pour mettre fin à près de 30 ans d’une guerre qui a assez ensanglanté le pays. C’est un bon et un beau challenge. II faut le dire, il commençait à se scléroser à la présidence (8 ans, ça use), il recevait près de 150 lettres par jour, des centaines d’e-mail, et devait faire preuve de beaucoup de tact et de diplomatie devant ses nombreux interlocuteurs qui voulaient mais ne pouvaient pas toujours accéder au président. Ce n’était pas évident du tout, c’était plutôt stressant. Qui connaît la personnalité de Wade, son caractère souvent ombrageux et ses nombreux diplômes (ce qui fait dire à certains que Wade n’a pas besoin de conseillers, c’est au contraire lui qui conseille ses conseillers ; ces derniers ne sont là que pour lui rappeler son agenda), peut facilement se convaincre qu’il n’a pas été facile de le ménager pendant 8 ans. On peut donc supposer que le caractère conciliant de Baldé (ce qui ne signifie pas une absence de poigne) qui contraste avec la personnalité de feu de Wade a été aussi pour beaucoup dans sa longévité à la présidence.
II faut alors souhaiter bonne chance et le meilleur à Aminata Tall. Mais la mayonnaise pourra-t-elle prendre, si l’on songe au caractère trempé de cette dernière, à l’arrivée (si elle se confirme) d’Idrissa Seck, et à la complexité du personnage Wade, sans compter leurs déchirements publics de ces derniers temps ? Peut-être que la candidature de Wade aux élections de 2012 pourrait mobiliser leur énergie et éviter ainsi que la présidence ne se transforme (eu égard aux différentes ambitions et aux personnalités difficilement conciliables) en une véritable fosse aux lions.
Pour revenir à Baldé, disons que cette nomination est gratifiante à plus d’un titre. Elle n’est ni une rétrogradation par rapport à la présidence, ni un fardeau bien lourd pour ses épaules. II ne faut pas non plus lier cette nomination et le dossier de la Casamance, comme ‘une affaire entre sudistes’, comme l’a fait le politologue cité plus loin. Ce serait une sorte de ‘racisme à rebours’, pour parler comme Sartre, aussi grotesque, aussi pernicieux que le racisme traditionnel, hiérarchique ou zoologique. Baldé ne revêtira pas forcément les habits du messie, comme De Gaulle à son retour au pouvoir en 1958 lorsqu’il déclarait que le dossier algérien constituait une ‘épine au pied de la France’. II ne sera pas non plus De Villepin (pourtant un de ses modèles politiques) que Chirac avait formé et chouchouté à l’Elysée, puis aguerri au Quai d’Orsay et à la place Beauvau, avant de l’estimer prêt pour lui donner comme mission ultime d’en finir avec le ‘félon’ Sarkozy (comme aimait le dire Bernadette Chirac) qui venait de laminer Juppé, et s’apprêtait à s’emparer de l’Ump naissant en 2004. Baldé ne sera rien de tout cela, car il risque de se brûler les ailes, comme Icare, aveuglé par sa témérité légendaire. II a simplement envie de donner le meilleur de lui-même, ainsi que ses collaborateurs, pour réussir le pari casamançais (une épine pour son pays, une seconde hantise pour Wade) dont la réussite pourrait grandement lui ouvrir d’autres perspectives pour sa jeune carrière. Oui, c’est bien un beau challenge.
Ndiakhat NGOM
Ancien consultant à l’Unesco Ancien chargé de programme Amnesty International (France) ngom11@live.fr
Source Walfadjri
Lorsqu’il est entré en 1992 à la présidence à 28 ans comme chargé de mission, ses supérieurs minimisaient ses capacités, ce qui le frustrait, et cela se comprend parfaitement. II a commencé par donner des cours à la Fac de droit et à l’Ecole de police, avant d’aller à la chasse aux diplômes, en décrochant en 1996, en France, un doctorat d’Etat en droit, option finance publique, puis d’intégrer l’institut des relations internationales de Kuala Lumpur, et l’Ena (octobre 99-juin 2000). II a fait son stage en mai 2000 en Savoie (fief de l’ancien Premier ministre français Eduard Balladur) auprès du préfet de la ville, et est rentré au Sénégal le 30 juin 2000. II allait repartir vers l’étranger, lorsque le président l’a reçu (par l’entremise de l’ancien ministre Abdou Aziz Sow) pour lui confier en 2001 le poste de secrétaire général de la présidence. Dès lors, pouvait-il échapper au virus de la politique ? Si Senghor a toujours reconnu être entré en politique par accident (ce qui l’a amené à quitter le pouvoir en décembre 1981 pour intégrer l’Académie française), un parallélisme avec Abdoulaye Baldé peut également s’imposer. II est clair que si Wade n’avait pas fait appel à lui à la présidence, il n’aurait jamais fait de la politique. Après sa nomination, le président lui a fait part de sa hantise, celle de voir la mairie de Ziguinchor (avec le dinosaure Robert Sagna à la tête) régulièrement lui échapper, malgré les assauts répétés des candidats du Pds. II avait décodé le message. Pouvait-il dire non à la demande du président ? C’était là son premier challenge, et on comprend qu’il répétait à l’envi qu’il faisait de la politique ‘pour rendre service’ ou ‘qu’il était en mission commando’. Comme Obélix, on peut dire qu’il est tombé accidentellement dans la marmite, non pas de la potion magique, mais celle de la politique. Mais à la différence qu’Obélix a une filiation presque ‘génétique’ avec sa force, alors que Baldé lui ne se confond pas avec la politique. Ses diplômes lui permettront en effet de réussir pleinement sa ‘reconversion’, si jamais ce cas de figure s’imposait. Ce n’est donc pas la même chose.
Personne ne le voyait réussir son pari de déboulonner Robert Sagna lors des élections locales de 2009, car il partait avec des handicaps sérieux qui ont pour nom : immaturité politique, absence de ‘grande gueule’, (fausse ?) timidité, etc. Les jeux furent serrés, mais il l’emporte malgré tout et apparaît comme un des rares candidats à atteindre l’objectif assigné par Wade. Ce premier fait d’arme constitue un paramètre à tenir en compte si l’on veut se convaincre de l’idée que sa relation avec la présidence n’est nullement celle d’une quelconque consanguinité. On peut parfaitement continuer à servir le président, même en n’ayant plus avec lui la proximité spatiale de la présidence. La complicité relationnelle demeure entre eux comme l’atteste le nouveau challenge que Wade va lui concocter. Ayant réussi avec brio le ‘challenge Robert Sagna’, qu’est-ce qui pouvait empêcher au président de lui confier une autre mission, disons plus savoureuse, d’autant plus que l’appétit vient, dit-on, en mangeant ? Le morceau casamançais est lourd certes, mais pas au point d’effrayer Baldé qui (comme Nietzsche avec sa passion du danger) apprend désormais à faire des défis, son métier. Celui-ci entre parfaitement dans ses cordes. Wade sait ce qu’il fait, et il est clair qu’en le convoquant dans son bureau 48 heures avant le remaniement pour lui proposer les Forces Armées, il lui renouvelait toute sa confiance dans cet épineux dossier. On ne confie pas un dossier si lourd et si stratégique à n’importe qui. II faut le dire. C’est insulter Wade que de supposer le contraire. C’est même très gratifiant pour Baldé. Le fait qu’il ait jeté un pavé dans la mare, quelques semaines plus tôt, en déclarant que certaines personnes qui s’agitent autour du dossier de la Casamance ont ‘leurs propres rebelles’ qu’elles agitent à l’occasion, pour récolter des dividendes, montrait de toute évidence qu’il sait (comme beaucoup d’observateurs) ce qui se trame au dessous de ces conciliabules bien généreux mais souvent très douteux. II est donc faux de dire, comme certains, que c’est un piège, avec cette idée plutôt scabreuse que son échec signifiera sa mort politique. II sait au contraire où il va.
II fallait le voir, le soir de sa nomination, chez lui, recevant ou raccompagnant ses amis avec la mine décontractée. Les mains dans les poches, il portait un maillot marseillais flanqué du nom de Diawara, un short militaire (un symptôme ?) et a beaucoup ri lorsque qu’il a entendu en direct un chroniqueur dire sur une radio que Wade lui aurait filé la ‘patate chaude’. Le seul moment de gravité dans le salon a été l’évocation par la même radio de mouvements de troupe d’un pays frontalier dans le sud du pays. Nous nous étions volontairement tus pour lui permettre de se familiariser avec ces informations plutôt chaudes qui allaient constituer dorénavant son univers, et bien aux antipodes des réalités de son bureau calfeutré et moelleux de la présidence.
Loin d’être moins valorisante que la présidence, sa nomination aux Forces Armées va constituer pour lui un tournant dans sa jeune carrière (il n’a que 45 ans). Elle sera aussi l’occasion de prouver au président et aux Sénégalais qu’il a les atouts pour mettre fin à près de 30 ans d’une guerre qui a assez ensanglanté le pays. C’est un bon et un beau challenge. II faut le dire, il commençait à se scléroser à la présidence (8 ans, ça use), il recevait près de 150 lettres par jour, des centaines d’e-mail, et devait faire preuve de beaucoup de tact et de diplomatie devant ses nombreux interlocuteurs qui voulaient mais ne pouvaient pas toujours accéder au président. Ce n’était pas évident du tout, c’était plutôt stressant. Qui connaît la personnalité de Wade, son caractère souvent ombrageux et ses nombreux diplômes (ce qui fait dire à certains que Wade n’a pas besoin de conseillers, c’est au contraire lui qui conseille ses conseillers ; ces derniers ne sont là que pour lui rappeler son agenda), peut facilement se convaincre qu’il n’a pas été facile de le ménager pendant 8 ans. On peut donc supposer que le caractère conciliant de Baldé (ce qui ne signifie pas une absence de poigne) qui contraste avec la personnalité de feu de Wade a été aussi pour beaucoup dans sa longévité à la présidence.
II faut alors souhaiter bonne chance et le meilleur à Aminata Tall. Mais la mayonnaise pourra-t-elle prendre, si l’on songe au caractère trempé de cette dernière, à l’arrivée (si elle se confirme) d’Idrissa Seck, et à la complexité du personnage Wade, sans compter leurs déchirements publics de ces derniers temps ? Peut-être que la candidature de Wade aux élections de 2012 pourrait mobiliser leur énergie et éviter ainsi que la présidence ne se transforme (eu égard aux différentes ambitions et aux personnalités difficilement conciliables) en une véritable fosse aux lions.
Pour revenir à Baldé, disons que cette nomination est gratifiante à plus d’un titre. Elle n’est ni une rétrogradation par rapport à la présidence, ni un fardeau bien lourd pour ses épaules. II ne faut pas non plus lier cette nomination et le dossier de la Casamance, comme ‘une affaire entre sudistes’, comme l’a fait le politologue cité plus loin. Ce serait une sorte de ‘racisme à rebours’, pour parler comme Sartre, aussi grotesque, aussi pernicieux que le racisme traditionnel, hiérarchique ou zoologique. Baldé ne revêtira pas forcément les habits du messie, comme De Gaulle à son retour au pouvoir en 1958 lorsqu’il déclarait que le dossier algérien constituait une ‘épine au pied de la France’. II ne sera pas non plus De Villepin (pourtant un de ses modèles politiques) que Chirac avait formé et chouchouté à l’Elysée, puis aguerri au Quai d’Orsay et à la place Beauvau, avant de l’estimer prêt pour lui donner comme mission ultime d’en finir avec le ‘félon’ Sarkozy (comme aimait le dire Bernadette Chirac) qui venait de laminer Juppé, et s’apprêtait à s’emparer de l’Ump naissant en 2004. Baldé ne sera rien de tout cela, car il risque de se brûler les ailes, comme Icare, aveuglé par sa témérité légendaire. II a simplement envie de donner le meilleur de lui-même, ainsi que ses collaborateurs, pour réussir le pari casamançais (une épine pour son pays, une seconde hantise pour Wade) dont la réussite pourrait grandement lui ouvrir d’autres perspectives pour sa jeune carrière. Oui, c’est bien un beau challenge.
Ndiakhat NGOM
Ancien consultant à l’Unesco Ancien chargé de programme Amnesty International (France) ngom11@live.fr
Source Walfadjri