De 1980 à nos jours, les pertes, financières causées par l'exploitation du sable marin à Mbeubeuss sont évaluées à quelques 12 milliards de francs Cfa. La révélation est de Mor Talla Gadiaga. Le maire de la commune de Malika l'a dit au cours d'un atelier d'échanges entre structures de développement intervenant dans la zone. La rencontre est initiée par la commune d'arrondissement de Malika en partenariat avec l'Ong Enda Graf. L'ouverture a d'ailleurs été présidée par Thierno Demba Sy, le sous-préfet de l'arrondissement des Niayes.
«Depuis qu'on a commencé à extraire du sable marin dans la carrière de Mbeubeuss, la commune a perdu 12 milliards », a déclaré Mor Talla Gadiaga, maire libéral de Malika. Et le maire de poursuivre : «L'environnement de Malika est aujourd'hui délabré. Il faut donc des mesures conséquentes pour redresser la situation.»
Revenant sur les difficultés auxquelles fait face sa commune, le maire de Malika souligne que «hormis l'environnement, la plupart de nos difficultés proviennent de la démographie parce que le rythme de croissance de notre population est insoutenable.» C'est pourquoi, dit-il, «nous pensons faire comme priorité l'éducation».
Parlant du sens de l'atelier d'échanges, l'édile de Malika indique : «Nous avons organisé cet atelier pour avoir une synergie d'actions entre partenaires au développement dans la localité.» Avant de poursuivre : «Nous nous sommes rendus compte que nos partenaires ayant le même objectif d'ensemble, c'est-à-dire développer Malika, interviennent de manière séparée. Il fallait donc les amener à se côtoyer pour discuter et pour pouvoir agir ensemble.»
Thierno Demba Sy, le sous-préfet des Niayes qui présidait l'atelier a, pour sa part, salué «l'initiative d'une telle rencontre» qui, selon lui, «jouit d'un intérêt capital pour la bonne gestion des collectivités locales ». « Tout le monde sait que les collectivités locales n'ont pas assez de moyens pour se développer. Il faut donc nécessairement des partenaires pour qu'elles s'en sortent. Et cette rencontre vient à son heure en ce sens qu'elle réfléchit sur les voies et moyens pour faire développer Malika», a indiqué le sous-préfet. Qui a invité les autres collectivités locales des Niayes à prendre exemple sur Malika.
Théodore SEMEDO
Source Walf Grand Place
«Depuis qu'on a commencé à extraire du sable marin dans la carrière de Mbeubeuss, la commune a perdu 12 milliards », a déclaré Mor Talla Gadiaga, maire libéral de Malika. Et le maire de poursuivre : «L'environnement de Malika est aujourd'hui délabré. Il faut donc des mesures conséquentes pour redresser la situation.»
Revenant sur les difficultés auxquelles fait face sa commune, le maire de Malika souligne que «hormis l'environnement, la plupart de nos difficultés proviennent de la démographie parce que le rythme de croissance de notre population est insoutenable.» C'est pourquoi, dit-il, «nous pensons faire comme priorité l'éducation».
Parlant du sens de l'atelier d'échanges, l'édile de Malika indique : «Nous avons organisé cet atelier pour avoir une synergie d'actions entre partenaires au développement dans la localité.» Avant de poursuivre : «Nous nous sommes rendus compte que nos partenaires ayant le même objectif d'ensemble, c'est-à-dire développer Malika, interviennent de manière séparée. Il fallait donc les amener à se côtoyer pour discuter et pour pouvoir agir ensemble.»
Thierno Demba Sy, le sous-préfet des Niayes qui présidait l'atelier a, pour sa part, salué «l'initiative d'une telle rencontre» qui, selon lui, «jouit d'un intérêt capital pour la bonne gestion des collectivités locales ». « Tout le monde sait que les collectivités locales n'ont pas assez de moyens pour se développer. Il faut donc nécessairement des partenaires pour qu'elles s'en sortent. Et cette rencontre vient à son heure en ce sens qu'elle réfléchit sur les voies et moyens pour faire développer Malika», a indiqué le sous-préfet. Qui a invité les autres collectivités locales des Niayes à prendre exemple sur Malika.
Théodore SEMEDO
Source Walf Grand Place