
Selon M. Ndao, cette baisse des transferts de fonds des émigrés est une des conséquences fâcheuses de la crise économique et financière internationale. Et les fonds envoyés par les Sénégalais vivant à l’étranger dépassent les ressources financières issues de l’aide publique au développement, a-t-il précisé au cours d’une rencontre à Dakar sur le rôle du secteur privé dans l’insertion au marché de l’emploi au Sénégal.
L’expert constate, en outre, que «les actions de promotion et de mise en œuvre ne considèrent pas la migration comme un axe majeur de politique. Malgré la multiplicité des agences dites de promotion de l’Emploi, il n’existe pas une véritable promotion active de l’Emploi». Parlant de la réinsertion des migrants volontaires, M. Ndao estime que c’est aux Sénégalais de la diaspora de déterminer eux-mêmes leurs besoins en matière d’accompagnement. Pour lui, ces compatriotes établis à l’étranger ont autant de droits que les Sénégalais restés au pays. «Ils n’ont pas plus de devoirs ni moins de droits, ils ont un droit d’accès sans restriction à l’ensemble des programmes de promotion de l’Emploi mis en œuvre par le gouvernement en faveur des jeunes, des femmes et autres catégories sociodémographiques», insiste-t-il.
L’ancien directeur de l’Emploi conseille, cependant, d’éviter le piège de la création d’entreprise individuelle. «Il faut prendre la Convention nationale pour la promotion de l’Emploi des jeunes comme modèle de l’insertion, de la formation qualifiante, de la préparation à l’insertion professionnelle et de recrutement direct, en l’adaptant aux spécificités des migrants volontaires pour le retour-réinsertion, notamment leur niveau d’épargne largement au-dessus de celui des Sénégalais résidents, à sexe, âge et qualification professionnelle comparables», recommande M. Ndao.
Initiée par le Bureau international du travail (Bit) et la Fondation internationale pour l’Amérique latine d’administration et de politiques publiques (Fiiapp), cette rencontre de trois jours enregistre la participation de ministères compétents, du Patronat, de plusieurs agences et autres acteurs de la promotion de l’Emploi.
Jean Pierre Mane
Source L'Observateur
L’expert constate, en outre, que «les actions de promotion et de mise en œuvre ne considèrent pas la migration comme un axe majeur de politique. Malgré la multiplicité des agences dites de promotion de l’Emploi, il n’existe pas une véritable promotion active de l’Emploi». Parlant de la réinsertion des migrants volontaires, M. Ndao estime que c’est aux Sénégalais de la diaspora de déterminer eux-mêmes leurs besoins en matière d’accompagnement. Pour lui, ces compatriotes établis à l’étranger ont autant de droits que les Sénégalais restés au pays. «Ils n’ont pas plus de devoirs ni moins de droits, ils ont un droit d’accès sans restriction à l’ensemble des programmes de promotion de l’Emploi mis en œuvre par le gouvernement en faveur des jeunes, des femmes et autres catégories sociodémographiques», insiste-t-il.
L’ancien directeur de l’Emploi conseille, cependant, d’éviter le piège de la création d’entreprise individuelle. «Il faut prendre la Convention nationale pour la promotion de l’Emploi des jeunes comme modèle de l’insertion, de la formation qualifiante, de la préparation à l’insertion professionnelle et de recrutement direct, en l’adaptant aux spécificités des migrants volontaires pour le retour-réinsertion, notamment leur niveau d’épargne largement au-dessus de celui des Sénégalais résidents, à sexe, âge et qualification professionnelle comparables», recommande M. Ndao.
Initiée par le Bureau international du travail (Bit) et la Fondation internationale pour l’Amérique latine d’administration et de politiques publiques (Fiiapp), cette rencontre de trois jours enregistre la participation de ministères compétents, du Patronat, de plusieurs agences et autres acteurs de la promotion de l’Emploi.
Jean Pierre Mane
Source L'Observateur