
Ce n’est pas la première fois que Farba Senghor empiète de la sorte sur les plates-bandes de son collègue avec la finesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Une première fois, Farba Senghor s’était autorisé une immixtion dans la crise scolaire en allant négocier directement avec les meneurs qui avaient plongé la faculté de lettres de l’université de Dakar dans la chienlit avec une grève interminable.
Sans doute galvanisé par le succès obtenu auprès des étudiants dakarois, Farba Senghor, décidément infatigable, a remis le couvert pour une fois de plus, prendre langue avec leurs camarades de l’école polytechnique de Thiès engagés dans un bras de fer avec les autorités académiques. Là aussi, le nouveau sauveur autoproclamé de la République en danger, s’était empréssé de convoquer les caméras de la Rts en prétendant avoir dénoué la crise. Seulement cette fois-ci le Zorro de l’Education nationale a reçu un cinglant démenti de la part des étudiants Thièssois qui ont déclaré ne reconnaître comme unique interlocuteur que Moustapha Sourang.
Au vu de ses nombreuses frasques passées, on serait tenté de rire de ce nouveau vaudeville dans lequel Farba Sengor est la vedette incontestée. Mais la République du Sénégal doit marcher sur la tête pour que le chef de l’Etat assiste sans broncher à de tels écarts de conduite. Ce silence devant les agissements coupables d’un ministre qui n’honore pas les charges de sa fonction tend même à conforter l’opinion des nombreux observateurs qui pensent que Senghor est en mission commandée. De par le passé, les attaques de Farba Senghor contre un membre du gouvernement ont toujours précipité sa chute. Pour l’avoir vu à l’oeuvre dans les opérations de "deseckisation" et et de "démackysation", le Pr Moustapha Sourang devrait surveiller ses arrières.
Par Abda SOULEYE
Source: African Global News
Sans doute galvanisé par le succès obtenu auprès des étudiants dakarois, Farba Senghor, décidément infatigable, a remis le couvert pour une fois de plus, prendre langue avec leurs camarades de l’école polytechnique de Thiès engagés dans un bras de fer avec les autorités académiques. Là aussi, le nouveau sauveur autoproclamé de la République en danger, s’était empréssé de convoquer les caméras de la Rts en prétendant avoir dénoué la crise. Seulement cette fois-ci le Zorro de l’Education nationale a reçu un cinglant démenti de la part des étudiants Thièssois qui ont déclaré ne reconnaître comme unique interlocuteur que Moustapha Sourang.
Au vu de ses nombreuses frasques passées, on serait tenté de rire de ce nouveau vaudeville dans lequel Farba Sengor est la vedette incontestée. Mais la République du Sénégal doit marcher sur la tête pour que le chef de l’Etat assiste sans broncher à de tels écarts de conduite. Ce silence devant les agissements coupables d’un ministre qui n’honore pas les charges de sa fonction tend même à conforter l’opinion des nombreux observateurs qui pensent que Senghor est en mission commandée. De par le passé, les attaques de Farba Senghor contre un membre du gouvernement ont toujours précipité sa chute. Pour l’avoir vu à l’oeuvre dans les opérations de "deseckisation" et et de "démackysation", le Pr Moustapha Sourang devrait surveiller ses arrières.
Par Abda SOULEYE
Source: African Global News