
En effet, le souci premier sera non pas de voir la configuration de la nouvelle chambre, mais quelle fraction de l’électorat a participé au choix des cent cinquante députés. Sous ce rapport, et selon le nombre de votants par rapport à ceux qui sont inscrits dans le fichier, la victoire des votants ou des boycotteurs, la défaite des quinze ou le désaveu du Front Siggil Sénégal, passeront avant le succès ou l’infortune des candidats à la députation, des forces politiques qui les ont présentées. Pourtant, le pays est bien engagé dans une consultation en vue de confier, à des Sénégalaises et à des Sénégalais et ce pour une période de cinq ans, le pouvoir de légiférer et de contrôler l’exécutif.
Avec cette nouvelle donne, tout porte à croire que la face d’une campagne sans relief jusqu’ici va changer au cours des derniers jours. L’appel au vote citoyen dans cette dernière ligne droite meublera bien de discours pour contrer plus fortement que cela n’a été le cas jusqu’ici l’offensive de l’opposition dite significative. Plus de couplets, sur l’Assemblée nationale transformée en dortoir, les manquements relevés dans le contrôle de la politique menée par l’Exécutif, l’image écornée d’une institution transformée en chambre d’enregistrement et d’applaudissements. A défaut de présenter la Chambre comme le lieu par excellence du débat démocratique, le modèle de la représentation populaire, la vigie des intérêts du peuple, tout sera entrepris par les postulants à la députation pour ne pas désespérer l’électorat.
Cela passera par la persuasion dans les meetings, les déclarations radiotélévisées, pour emporter l’adhésion des citoyens au vote, les visites de proximité, une levée des militants et des sympathisants. Et comme sur le terrain, et dans cette course contre la montre, ils croiseront les partisans du boycott qui ont sillonné le pays, et œuvré activement pour dissuader les Sénégalais de se rendre aux urnes, il faut en appeler à la mesure pour éviter tout débordement.
Source: Sud quotidien
Avec cette nouvelle donne, tout porte à croire que la face d’une campagne sans relief jusqu’ici va changer au cours des derniers jours. L’appel au vote citoyen dans cette dernière ligne droite meublera bien de discours pour contrer plus fortement que cela n’a été le cas jusqu’ici l’offensive de l’opposition dite significative. Plus de couplets, sur l’Assemblée nationale transformée en dortoir, les manquements relevés dans le contrôle de la politique menée par l’Exécutif, l’image écornée d’une institution transformée en chambre d’enregistrement et d’applaudissements. A défaut de présenter la Chambre comme le lieu par excellence du débat démocratique, le modèle de la représentation populaire, la vigie des intérêts du peuple, tout sera entrepris par les postulants à la députation pour ne pas désespérer l’électorat.
Cela passera par la persuasion dans les meetings, les déclarations radiotélévisées, pour emporter l’adhésion des citoyens au vote, les visites de proximité, une levée des militants et des sympathisants. Et comme sur le terrain, et dans cette course contre la montre, ils croiseront les partisans du boycott qui ont sillonné le pays, et œuvré activement pour dissuader les Sénégalais de se rendre aux urnes, il faut en appeler à la mesure pour éviter tout débordement.
Source: Sud quotidien