Qui dit démocratie désigne un ensemble de principes philosophiques et politiques selon lesquels un groupe social donné organise son fonctionnement par des règles élaborées, décidées, mises en application et surveillées par l'ensemble des membres de ce groupe, a priori sans exclusive. C'est fort de ce constat qu'Abdoullah Fahmi, soufi d'origine tunisienne, qui animait une conférence, chez les thiantakounes, autour des thèmes «jeunesse et spiritualité» et «Ndigël et démocratie », en prélude de la commémoration de la rencontre entre Béthio et Serigne Saliou, il y a 62 ans, souligne que, dans un État démocratique, on ne parle pas de ndigël. Car, explique le conférencier, «le ndigël ne concerne que la spiritualité. Mais comme gérer une société humaine n'est pas facile, il faut donc le ndigël parce que les tendances sont multiples.» M Fahmi qui parlait en présence de Béthio et de trois de ses épouses, déclare que «quand on respecte te ndigël, on ne fera qu'en récolter les bénéfices.»
Et pour renforcer les propos du soufi, Béthio précise qu'en politique, on ne peut pas donner de ndigël. Car, a-t-il indiqué, « le ndigël est seulement spirituel, et le talibé est libre de faire son choix, donc libre de voter ou de suivre qui il veut.» Et Cheikh Béthio d'insister: «Dans le monde de la politique, on ne peut pas donner de ndigël, car il est essentiellement spirituel. En bon Français, le ndigël est une recommandation, pas une instruction, encore moins un ordre.» Et comme chacun est libre de penser et de dire ce qu'il veut, on peut parler de démocratie sur le plan politique. Mais, déclare Abdoullah Fahmi, « il ne faut pas qu'il soit synonyme de laïcité. Il est nécessaire de prendre ce qui est adaptable et de l'harmoniser avec nos valeurs. Et pourtant, la jeunesse d’aujourd'hui a besoin d'être régulée.» Poursuivant son analyse, le conférencier pour qui la spiritualité est quête d'Allah, souligne que «Serigne Saliou est le meilleur pour les talibés, car la bénédiction favorise la spiritualité particulièrement dans le mouridisme.»
La conférence qui a vu la participation de Béthio et trois de ses cinq épouses a été une occasion pour le soufi de débattre sur la jeunesse et la spiritualité. Ainsi, devant les thiantakounes, le conférencier est largement revenu sur la spiritualité qui, de son avis, est une bénédiction pour l'humanité et est surtout nécessaire dans cette époque. Mieux, souligne-t-il, «un guide spirituel est une bénédiction pour l'humanité et avec cet engagement, on donne tout.»
Source: Walf Gran Place
Et pour renforcer les propos du soufi, Béthio précise qu'en politique, on ne peut pas donner de ndigël. Car, a-t-il indiqué, « le ndigël est seulement spirituel, et le talibé est libre de faire son choix, donc libre de voter ou de suivre qui il veut.» Et Cheikh Béthio d'insister: «Dans le monde de la politique, on ne peut pas donner de ndigël, car il est essentiellement spirituel. En bon Français, le ndigël est une recommandation, pas une instruction, encore moins un ordre.» Et comme chacun est libre de penser et de dire ce qu'il veut, on peut parler de démocratie sur le plan politique. Mais, déclare Abdoullah Fahmi, « il ne faut pas qu'il soit synonyme de laïcité. Il est nécessaire de prendre ce qui est adaptable et de l'harmoniser avec nos valeurs. Et pourtant, la jeunesse d’aujourd'hui a besoin d'être régulée.» Poursuivant son analyse, le conférencier pour qui la spiritualité est quête d'Allah, souligne que «Serigne Saliou est le meilleur pour les talibés, car la bénédiction favorise la spiritualité particulièrement dans le mouridisme.»
La conférence qui a vu la participation de Béthio et trois de ses cinq épouses a été une occasion pour le soufi de débattre sur la jeunesse et la spiritualité. Ainsi, devant les thiantakounes, le conférencier est largement revenu sur la spiritualité qui, de son avis, est une bénédiction pour l'humanité et est surtout nécessaire dans cette époque. Mieux, souligne-t-il, «un guide spirituel est une bénédiction pour l'humanité et avec cet engagement, on donne tout.»
Source: Walf Gran Place