
Le ministre de la Communication, Moustapha Guirassy, doit désormais réfléchir avant de tenter tout démenti. Son prédécesseur, Aziz Sow, avait nié que des militaires avaient tiré sur des manifestants Kédovins occasionnant un mort. Il sera par la suite relevé. Guirassy vivra-t-il le même sort ? En tout cas il a été démenti par son « employeur », Abdoulaye Wade, dans la tentative de corruption de l’ancien représentant-résident du Fmi au Sénégal, Alex Segura, qu’il niait. Sommé par le directeur général du Fmi, à travers une lettre comminatoire, de décliner sa part de responsabilité dans la tentative de corruption de M. Segura, Me Abdoulaye Wade a tenté d’enfoncer davantage ce dernier. Ce n’est pas une malle remplie d’un demi-milliard qui serait remise au fonctionnaire du Fmi. Ce sont plutôt deux malles, soit un milliard. Autrement M. Segura détient par devers lui cinq cents millions, qu’il n’a pas déclarés à ses autorités. C’est dire que nous sommes loin de l’épilogue de ce que l’on pourrait appeler le feuilleton Segura. Si Wade a fait l’aveu de son crime économique dans son bureau de la présidence, faisant fi des difficultés des Sénégalais, son nouveau ministre des Affaires étrangères, Madické Niang essayera à jouer à l’avocat du diable.
Face aux députés, il a reconnu le forfait de l’État, qu’il a cherché à banaliser : il n’y a pas de quoi fouetter un chat, a-t-il laissé entendre, parce que le « cadeau » offert au fonctionnaire rentre bien dans la « tradition » sénégalaise, s’est-il époumoné. Quelle insulte au peuple sénégalais, qui manque de tout, de la part d’un régime qui se joue de l’argent du contribuable qu’il détourne au quotidien. Si Wade voulait offrir un cadeau dans la tradition sénégalaise, il pouvait le faire en remettant à M. Segura, qui le pourfendait, une tenue traditionnelle assortie de chaussures fabriquées à Ngaye. Il pouvait y ajouter un chapeau de paille. Wade pouvait même offrir au fonctionnaire un produit alimentaire bien de chez-nous. Mais, c’est connu Madické est prêt à tout pour défendre, vaille que vaille, son maître. Suite à la parution du livre d’Abdou Latif Coulibaly sur le meurtre du magistrat Me Babacar Sèye, Madické avait annoncé qu’il publierait un livre, pour défendre le « commanditaire ».
Depuis, rien que du vent. Me Madické Niang est coutumier des faits. Il doit se souvenir que Wade n’est pas éternel et que ses « plaidoiries » gênent même sa famille. Quand on se dit musulman, le minimum est de ne pas soutenir des contrevérités. L’autre avocat dans le régime, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye l’a imité. Ainsi, le régime libéral a avoué par trois fois le crime que voulait nier M. Guirassy. Si l’aveu est la mère des preuves, le Sénégal de Wade est à la fois
corrompu et corrupteur. La morale, il ne connaît pas. Il présentera l’ardoise à ses compatriotes déshonorés, qui la payeront. Si la honte pouvait tuer !
La Redaction
Face aux députés, il a reconnu le forfait de l’État, qu’il a cherché à banaliser : il n’y a pas de quoi fouetter un chat, a-t-il laissé entendre, parce que le « cadeau » offert au fonctionnaire rentre bien dans la « tradition » sénégalaise, s’est-il époumoné. Quelle insulte au peuple sénégalais, qui manque de tout, de la part d’un régime qui se joue de l’argent du contribuable qu’il détourne au quotidien. Si Wade voulait offrir un cadeau dans la tradition sénégalaise, il pouvait le faire en remettant à M. Segura, qui le pourfendait, une tenue traditionnelle assortie de chaussures fabriquées à Ngaye. Il pouvait y ajouter un chapeau de paille. Wade pouvait même offrir au fonctionnaire un produit alimentaire bien de chez-nous. Mais, c’est connu Madické est prêt à tout pour défendre, vaille que vaille, son maître. Suite à la parution du livre d’Abdou Latif Coulibaly sur le meurtre du magistrat Me Babacar Sèye, Madické avait annoncé qu’il publierait un livre, pour défendre le « commanditaire ».
Depuis, rien que du vent. Me Madické Niang est coutumier des faits. Il doit se souvenir que Wade n’est pas éternel et que ses « plaidoiries » gênent même sa famille. Quand on se dit musulman, le minimum est de ne pas soutenir des contrevérités. L’autre avocat dans le régime, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye l’a imité. Ainsi, le régime libéral a avoué par trois fois le crime que voulait nier M. Guirassy. Si l’aveu est la mère des preuves, le Sénégal de Wade est à la fois
corrompu et corrupteur. La morale, il ne connaît pas. Il présentera l’ardoise à ses compatriotes déshonorés, qui la payeront. Si la honte pouvait tuer !
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