
Les récentes manifestations des imams de Guédiawaye contre la cherté du prix de l’électricité semblent porter leurs fruits. Le pouvoir, le chef de l’Etat en tête, a décidé de prendre à bras le corps ce problème. Et pour cause, une baisse de l’ordre de 12 à 14 % sur les factures de la Senelec est sérieusement envisagée dans les prochains jours. Selon nos confrères de Nettali.net, cette décision serait prise, dans le courant du week-end, au sortir d’une réunion marathon entre les responsables des différents segments du secteur de l’énergie au Sénégal. Rencontre au cours de laquelle les techniciens du ministère de l’Energie, ceux de la Commission de régulation des marchés et de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) se sont penchés les conditions d’applicabilité de la mesure.
Comme pour mieux accompagner cette décision, l’Etat a décidé de s’investir dans la promotion des lampes à basse consommation (Lbc) à la place de celles existantes, responsables, selon les techniciens, de la forte consommation d’électricité par les ménages. Et pour les rendre accessibles aux consommateurs moyens, ces lampes seront défiscalisées, renseignent des techniciens de la Société nationale d’électricité. Ce qui permettrait, à court terme, d’assister à une baisse encore plus subséquente des factures d’électricité. Une baisse qui pourrait même atteindre la barre des 22 % sur les prochaines factures d’électricité.
Les pouvoirs publics semblent aussi lâcher du lest sur la question des factures contestées par les consommateurs. Lesquels reprochent à la Société nationale d’électricité de ne pas prendre en charge l’effet des délestages et les défaillances enregistrées au niveau des compteurs. Et le ministre Samuel Sarr aurait instruit à la Senelec de rembourser les consommateurs dont le préjudice subi est avéré et de procéder aux ‘rectifications justifiées’ pour les compteurs défaillants. Il a aussi été décidé de la mise en place d’un Fonds d’amortissement du choc pétrolier qui devrait subir les caprices de la montée du baril de pétrole jusqu’à 30 % de son prix actuel de 47 dollars (environ 20 000 francs Cfa). Mieux, les possibilités d’installation de ce fonds ont déjà été étudiées par le ministère en charge du Budget.
Les imams de Guédiawaye avaient exigé du gouvernement la suppression des 17 % de hausse sur les factures d’électricité et le retour à un mode de tarification dégressif. Une initiative largement reprise par une large frange de la société. Et en réaction, le président Abdoulaye Wade, dans son discours à la nation du 31 décembre, avait montré des signes d’ouverture. ‘Je comprends parfaitement vos récriminations. C’est pourquoi j’ai donné des instructions fermes au gouvernement pour prendre des mesures immédiates’, déclarait-il.
Mais les baisses annoncées seront-elles jugées suffisantes par les populations de Guédiawaye qui entendent déplacer la lutte dans les mosquées de tous les quartiers de Dakar et dans les églises. Ils ont ainsi demandé à tous les fidèles musulmans et chrétiens d’organiser des séances de prières le dimanche 11 janvier dans les mosquées et églises pour un Sénégal de paix, de prospérité et surtout pour la réussite de leur combat (baisse du prix de l’électricité).
Ibrahima DIAW
Source: Walfadjri
Comme pour mieux accompagner cette décision, l’Etat a décidé de s’investir dans la promotion des lampes à basse consommation (Lbc) à la place de celles existantes, responsables, selon les techniciens, de la forte consommation d’électricité par les ménages. Et pour les rendre accessibles aux consommateurs moyens, ces lampes seront défiscalisées, renseignent des techniciens de la Société nationale d’électricité. Ce qui permettrait, à court terme, d’assister à une baisse encore plus subséquente des factures d’électricité. Une baisse qui pourrait même atteindre la barre des 22 % sur les prochaines factures d’électricité.
Les pouvoirs publics semblent aussi lâcher du lest sur la question des factures contestées par les consommateurs. Lesquels reprochent à la Société nationale d’électricité de ne pas prendre en charge l’effet des délestages et les défaillances enregistrées au niveau des compteurs. Et le ministre Samuel Sarr aurait instruit à la Senelec de rembourser les consommateurs dont le préjudice subi est avéré et de procéder aux ‘rectifications justifiées’ pour les compteurs défaillants. Il a aussi été décidé de la mise en place d’un Fonds d’amortissement du choc pétrolier qui devrait subir les caprices de la montée du baril de pétrole jusqu’à 30 % de son prix actuel de 47 dollars (environ 20 000 francs Cfa). Mieux, les possibilités d’installation de ce fonds ont déjà été étudiées par le ministère en charge du Budget.
Les imams de Guédiawaye avaient exigé du gouvernement la suppression des 17 % de hausse sur les factures d’électricité et le retour à un mode de tarification dégressif. Une initiative largement reprise par une large frange de la société. Et en réaction, le président Abdoulaye Wade, dans son discours à la nation du 31 décembre, avait montré des signes d’ouverture. ‘Je comprends parfaitement vos récriminations. C’est pourquoi j’ai donné des instructions fermes au gouvernement pour prendre des mesures immédiates’, déclarait-il.
Mais les baisses annoncées seront-elles jugées suffisantes par les populations de Guédiawaye qui entendent déplacer la lutte dans les mosquées de tous les quartiers de Dakar et dans les églises. Ils ont ainsi demandé à tous les fidèles musulmans et chrétiens d’organiser des séances de prières le dimanche 11 janvier dans les mosquées et églises pour un Sénégal de paix, de prospérité et surtout pour la réussite de leur combat (baisse du prix de l’électricité).
Ibrahima DIAW
Source: Walfadjri