
Ceux qui attendaient Bombardier sur le terrain de la polémique avec le promoteur Gaston Mbengue en ont eu pour leurs frais. « Je ne porterai pas la réplique à Gaston pour les propos qu’il a tenus à mon endroit dans la presse », a déclaré le champion mbourois avant-hier au stadium Iba Mar Diop, en marge du combat de son nouveau protégé Santang Gning. « Gaston et moi, nous nous sommes entretenus en aparté. Je me vois mal déballer dans la presse ce que nous nous sommes dit. D’ailleurs, cela relève du passé. Il a déjà ficelé son combat. Je souhaite que les deux acteurs soient dans les conditions idoines pour produire un spectacle de qualité le jour du combat et que le meilleur gagne », a-t-il soutenu. Ce qui clôt un débat qui sonne comme un remake entre le colosse de Mbour et le promoteur qui, pour la seconde fois, ont entretenu le flou quand il s’est agi de ficeler un combat. On se rappelle que pour les besoins du « Drapeau El Hadj Mansour Mbaye » qui, chaque année, clôture la saison de Gaston Productions, Bombardier s’était vu souffler son « rôle » par Gris Bordeaux dans l’ultime tableau de la saison 2009-2010 que ce dernier a « joué » et perdu face à Yékini. Selon Gaston Mbengue, le champion mbourois avait traîné les pieds pour se décider. De guerre lasse, il s’était rabattu sur le Fassois qui, lui, avait sauté sur l’occasion pour éviter une autre année blanche.
Cette fois, le promoteur a soutenu que par manque de conseiller, Bombardier a encore raté le coche. Mieux, il a craché sur 100 millions voire 150 millions de francs. « C’est le sentiment du promoteur. Cela n’engage que lui », a donc répliqué le champion mbourois qui se projette désormais dans le futur et s’est réjoui des belles performances de son écurie dont la dernière en date a été le triomphe de son poulain Santan Gningue qu’il a mené à la victoire face à Boubacar Diallo. Une victoire qui augure d’autres et que le B52 de Mbour interprète comme un bon signe car ayant été le premier combat de la saison 2009-2010, en lutte avec frappe. Ces résultats, a reconnu Bombardier, « nous le devons à l’expérience que nous avons acquise dans l’arène où nous nous produisons depuis plus d’une décennie. L’apport d’anciens lutteurs et d’hommes d’expérience dont nous bénéficions des conseils et recommandations y a également contribué. Alors de nombreux jeunes viennent nous rejoindre avec pour seul objectif de se faire un nom dans la lutte, gagner honnêtement leur vie ».
Concernant son combat contre Soulèye Dop évoqué dans la presse, le Mbourois reconnaît la valeur intrinsèque de ce dernier qu’il qualifie de grand champion. « Je suis à l’écoute des promoteurs », a-t-il déclaré. Et s’il ne s’en tenait qu’à lui, il disputerait trois combats durant la saison. Contre qui ? « Je ne fais pas de fixation sur un lutteur et encore moins sur une catégorie. D’ailleurs, c’est vraiment manquer d’égard vis-à-vis des lutteurs en parlant de catégorie maintenant. Tous les lutteurs se valent. S’il est une réalité que nul ne peut contester de nos jours c’est que l’arène regorge de lutteurs de qualité. Je m’en remets donc aux promoteurs... », a conclu le colosse de Mbour qui a vraiment l’embarras du choix, tant la palette est large de lutteurs auxquels il pourrait se frotter.
Babacar S. FAYE
Source Le Soleil
Cette fois, le promoteur a soutenu que par manque de conseiller, Bombardier a encore raté le coche. Mieux, il a craché sur 100 millions voire 150 millions de francs. « C’est le sentiment du promoteur. Cela n’engage que lui », a donc répliqué le champion mbourois qui se projette désormais dans le futur et s’est réjoui des belles performances de son écurie dont la dernière en date a été le triomphe de son poulain Santan Gningue qu’il a mené à la victoire face à Boubacar Diallo. Une victoire qui augure d’autres et que le B52 de Mbour interprète comme un bon signe car ayant été le premier combat de la saison 2009-2010, en lutte avec frappe. Ces résultats, a reconnu Bombardier, « nous le devons à l’expérience que nous avons acquise dans l’arène où nous nous produisons depuis plus d’une décennie. L’apport d’anciens lutteurs et d’hommes d’expérience dont nous bénéficions des conseils et recommandations y a également contribué. Alors de nombreux jeunes viennent nous rejoindre avec pour seul objectif de se faire un nom dans la lutte, gagner honnêtement leur vie ».
Concernant son combat contre Soulèye Dop évoqué dans la presse, le Mbourois reconnaît la valeur intrinsèque de ce dernier qu’il qualifie de grand champion. « Je suis à l’écoute des promoteurs », a-t-il déclaré. Et s’il ne s’en tenait qu’à lui, il disputerait trois combats durant la saison. Contre qui ? « Je ne fais pas de fixation sur un lutteur et encore moins sur une catégorie. D’ailleurs, c’est vraiment manquer d’égard vis-à-vis des lutteurs en parlant de catégorie maintenant. Tous les lutteurs se valent. S’il est une réalité que nul ne peut contester de nos jours c’est que l’arène regorge de lutteurs de qualité. Je m’en remets donc aux promoteurs... », a conclu le colosse de Mbour qui a vraiment l’embarras du choix, tant la palette est large de lutteurs auxquels il pourrait se frotter.
Babacar S. FAYE
Source Le Soleil