
Remerciant les manifestants, le Président-directeur général (Pdg) de Jls, visiblement ému du fait de la forte mobilisation, a déclaré : «Cette marche devait normalement être celle des travailleurs de Jls contre leur employeur pour réclamer les mois d'arriérés de salaire qu'on leur doit, mais si elle met côte à côte travailleurs, ouvriers et patronat, ça veut dire que le combat qui va plus loin est dans l'intérêt du pays».
«L'entreprise à laquelle l'autoroute à péage a été attribuée a doublé les prix»
L'entrepreneur Bara Tall a profité de cette occasion pour rassurer, au-delá de ses employés, l'ensemble des travailleurs du secteur du Btp quant au paiement par l'Etat de la dette qu'il doit aux entreprises. «II n'y a pas l'ombre d'un doute. Ils vont bien nous payer cette dette avec même des intérêts», estime Bara Tall qui précise : «Les revendications de cette marche ne portent pas sur la réclamation du paiement de la dette que l'Etat doit aux entreprises du Btp. Elle existe et est trés claire». Selon le patron de Jls, la pertinence du combat transféré dans la rue, samedi dernier, réside dans l'urgence de sauve-garder les fondamentaux du Sénégal, les piliers de l'économie du pays, dans le cadre de la protection des règles de transparence et d'équité. C'est dans ce sens qu'il a, une nouvelle fois, mis à nu les magouilles et les manoeuvres visant à liquider son entreprise et toutes les autres sociétés sénégalaises du secteur du Btp qui ne sont pas proches du pouvoir libéral.
Comment on écarte les entreprises indésirables
Les subterfuges des tenants du pouvoir, Bara Tall les évente : «Ce qu'ils (ndlr : Les décideurs de l'Etat) veulent,: c'est donner les marchés publics aux amis arabes et aux cousins français. Ils veulent faire la part belle aux amis arabes et aux cousins français». En quoi faisant ? En asphyxiant les entreprises nationaux du Btp et pour les écarter de manière trés subtile de toutes les compétitions d'appel d'offres, avec une stratégie simple. Selon Bara Tall, «ils retien-nent dans un premier temps les sommes dues aux entreprises nationaux à titre de créances ou de dettes, pour les priver de leur tapacité d'honorer leurs obligations fiscales leur paiement d'impôts, leurs cotisations à l'Iprés et de la Caisse de sécurité sociale. Ce qui les
écarte d'office de toutes compétitions pour l'adjudication des marchés publics parce qu'elles ne seront plus en règle. C'est en ce moment qu'interviennent les amis arabes et les cousins français».
En clair, explique le patron de Jls, il s'agit d'écarter les entreprises les moins disant et attribuer les marchés publics aux étrangères, plus chères. Il en veut pour preuve «l'autoroute à péage qui est extrêmement coûteuse» pour les contribuables sénégalais. «On y a injecté des milliards et des milliards, mais, si Jean Lefebvre était présent, ça ne serait jamais aussi cher», assure M. Tall, avant de corroborer son, propos par un exemple précis. «L'entreprise à laquelle le marché de l'autoroute à péage a été attribué a doublé les prix, en vendant à 40 mil-liards de F Cfa, dans la première phase, des étapes qui doivent normalement coûter 20 mil-liards F Cfa à l'Etat», signale 1-il.
Abdoul Aziz Seck
Source Le Populaire
«L'entreprise à laquelle l'autoroute à péage a été attribuée a doublé les prix»
L'entrepreneur Bara Tall a profité de cette occasion pour rassurer, au-delá de ses employés, l'ensemble des travailleurs du secteur du Btp quant au paiement par l'Etat de la dette qu'il doit aux entreprises. «II n'y a pas l'ombre d'un doute. Ils vont bien nous payer cette dette avec même des intérêts», estime Bara Tall qui précise : «Les revendications de cette marche ne portent pas sur la réclamation du paiement de la dette que l'Etat doit aux entreprises du Btp. Elle existe et est trés claire». Selon le patron de Jls, la pertinence du combat transféré dans la rue, samedi dernier, réside dans l'urgence de sauve-garder les fondamentaux du Sénégal, les piliers de l'économie du pays, dans le cadre de la protection des règles de transparence et d'équité. C'est dans ce sens qu'il a, une nouvelle fois, mis à nu les magouilles et les manoeuvres visant à liquider son entreprise et toutes les autres sociétés sénégalaises du secteur du Btp qui ne sont pas proches du pouvoir libéral.
Comment on écarte les entreprises indésirables
Les subterfuges des tenants du pouvoir, Bara Tall les évente : «Ce qu'ils (ndlr : Les décideurs de l'Etat) veulent,: c'est donner les marchés publics aux amis arabes et aux cousins français. Ils veulent faire la part belle aux amis arabes et aux cousins français». En quoi faisant ? En asphyxiant les entreprises nationaux du Btp et pour les écarter de manière trés subtile de toutes les compétitions d'appel d'offres, avec une stratégie simple. Selon Bara Tall, «ils retien-nent dans un premier temps les sommes dues aux entreprises nationaux à titre de créances ou de dettes, pour les priver de leur tapacité d'honorer leurs obligations fiscales leur paiement d'impôts, leurs cotisations à l'Iprés et de la Caisse de sécurité sociale. Ce qui les
écarte d'office de toutes compétitions pour l'adjudication des marchés publics parce qu'elles ne seront plus en règle. C'est en ce moment qu'interviennent les amis arabes et les cousins français».
En clair, explique le patron de Jls, il s'agit d'écarter les entreprises les moins disant et attribuer les marchés publics aux étrangères, plus chères. Il en veut pour preuve «l'autoroute à péage qui est extrêmement coûteuse» pour les contribuables sénégalais. «On y a injecté des milliards et des milliards, mais, si Jean Lefebvre était présent, ça ne serait jamais aussi cher», assure M. Tall, avant de corroborer son, propos par un exemple précis. «L'entreprise à laquelle le marché de l'autoroute à péage a été attribué a doublé les prix, en vendant à 40 mil-liards de F Cfa, dans la première phase, des étapes qui doivent normalement coûter 20 mil-liards F Cfa à l'Etat», signale 1-il.
Abdoul Aziz Seck
Source Le Populaire