Ce samedi soir, il est presque 1 h du matin. Mais, c'est à peine si la nuit vient de commencer pour les jeunes branchés de Ndakaru et les vieux qui refusent de vieillir dans la tête et dans les moeurs. Après un tour au restaurant huppé du côté de Soumbédioune, détour par une boîte de nuit bien discrète sur la Vdn. Des Burkinabés qui, apparemment, connaissent bien la ville pour y avoir fait une partie de leurs études universitaires à l'Université Cheikh Anta Diop, refont le circuit en pèlerins nocturnes revenus avec plus de fortune qu'à l'époque des années estudiantines.
'Tirés à quatre épingles et attablés, ils ne tarderont pas à découvrir qu’ils sont une proie convoitée à cette heure et en ce lieu pourtant d'apparence respectable. A peine quelques sirotées de jus d'orange, des éléments du groupe burkinabé se retrouvent sur la piste de danse. C'est justement le moment attendu pour que surgissent d'on ne sait où de belles créatures. L’étincelle qui brille dans leurs yeux ne trompe pas sur leurs désirs. Certainement plus audacieuse que les autres, Mamy - c'est le prénom qu'elle a donné à ceux qu'elle aborde - vient leur tenir compagnie en tentant évidemment sa chance. S'engage alors le discours de séduction. De la piste, on peut voir les efforts fournis par la demoiselle pour vendre ses charmes.
La galanterie oblige certainement, les hôtes burkinabé offrent à boire à la disquette. Que va-t-elle boire ? «Une grande bière», répond-elle sans complexe. Pas très loin de la table, Mamy fait ce commentaire renversant : «je ne comprends pas ces jeunes qui boivent encore de la sucrerie en ce 21e siècle. Que peut-on boire aujourd'hui de mieux qu'une bière ?» «Hein ? », s'étonne-t-elle. «C'est pourtant vrai, ce sont ses mots», confirment les hôtes burkinabés eux aussi très surpris eux qui croyaient que Dakar capitale d'un Sénégal très religieux était à l'abri de ce phénomène. Et un autre membre du groupe de s'étonner : «dire que c'est au Sénégal que se passe cette scène.»
TENUE DE SORTIE
Presque nue, de préférence
Difficile d'avoir reçu une certaine éducation et de se sentir à l'aise dans ce milieu. Pas seulement à cause de l’alcool qui coule à flot, mais surtout la tenue des nombreuses filles. Djinné Maïmouna devrait y faire un tour d'ailleurs. Ici, on ne s'habille pas pour mettre son intimité à l'abri des regards indiscrets et vicieux. Comme d'ailleurs chez 1es «pensionnaires» de la «rue Princesse» ou avenue Cheikh Anta Diop par exemple. Celles qui déambulaient sous nos yeux ce soir-là étaient presque toutes nues pour mieux aguicher les amateurs de sensations fortes.
Même décor dans les night-club de Dakar : «chez nous, c'est comme ça. Je pense même que c'est pire, car de jeunes filles n'hésitent pas à quitter la maison familiale pour rejoindre leur amant», renchérit un autre.
Sur l'avenue où nous sommes revenus pour en avoir le coeur net sur ce que Fatim nous a révélé, la vérité se révélera à nous. En effet, elle était loin de raconter des histoires !
Elle sont aujourd’hui les élèves et étudiantes à s’être laissées prendre dans les toiles de cette dépravation gigantesque. Un glissement qui n’a rien à voir avec les Nst (notes sexuellement transmissibles), à qui beaucoup de filles doivent leurs succès scolaires ou académiques. Elles sont tombées dans le vice, la débauche par mimétisme parce qu’elles veulent vivre à la mode, réaliser leurs rêves de jeunes filles nanties et dites branchées.
Dans une telle situation, les déceptions constituent le moindre mal face aux drames. En effet aujourd'hui, nombre d'étudiantes sont infestées par le sida ou sont devenues lesbiennes. Ou en encore par mal chance, sont victimes d'un accident de parcours : une grossesse non désirée et non reconnue puisqu'elles ne peuvent l’imputer à personne parmi leurs nombreux partenaires.
Source: Walf gran Place
'Tirés à quatre épingles et attablés, ils ne tarderont pas à découvrir qu’ils sont une proie convoitée à cette heure et en ce lieu pourtant d'apparence respectable. A peine quelques sirotées de jus d'orange, des éléments du groupe burkinabé se retrouvent sur la piste de danse. C'est justement le moment attendu pour que surgissent d'on ne sait où de belles créatures. L’étincelle qui brille dans leurs yeux ne trompe pas sur leurs désirs. Certainement plus audacieuse que les autres, Mamy - c'est le prénom qu'elle a donné à ceux qu'elle aborde - vient leur tenir compagnie en tentant évidemment sa chance. S'engage alors le discours de séduction. De la piste, on peut voir les efforts fournis par la demoiselle pour vendre ses charmes.
La galanterie oblige certainement, les hôtes burkinabé offrent à boire à la disquette. Que va-t-elle boire ? «Une grande bière», répond-elle sans complexe. Pas très loin de la table, Mamy fait ce commentaire renversant : «je ne comprends pas ces jeunes qui boivent encore de la sucrerie en ce 21e siècle. Que peut-on boire aujourd'hui de mieux qu'une bière ?» «Hein ? », s'étonne-t-elle. «C'est pourtant vrai, ce sont ses mots», confirment les hôtes burkinabés eux aussi très surpris eux qui croyaient que Dakar capitale d'un Sénégal très religieux était à l'abri de ce phénomène. Et un autre membre du groupe de s'étonner : «dire que c'est au Sénégal que se passe cette scène.»
TENUE DE SORTIE
Presque nue, de préférence
Difficile d'avoir reçu une certaine éducation et de se sentir à l'aise dans ce milieu. Pas seulement à cause de l’alcool qui coule à flot, mais surtout la tenue des nombreuses filles. Djinné Maïmouna devrait y faire un tour d'ailleurs. Ici, on ne s'habille pas pour mettre son intimité à l'abri des regards indiscrets et vicieux. Comme d'ailleurs chez 1es «pensionnaires» de la «rue Princesse» ou avenue Cheikh Anta Diop par exemple. Celles qui déambulaient sous nos yeux ce soir-là étaient presque toutes nues pour mieux aguicher les amateurs de sensations fortes.
Même décor dans les night-club de Dakar : «chez nous, c'est comme ça. Je pense même que c'est pire, car de jeunes filles n'hésitent pas à quitter la maison familiale pour rejoindre leur amant», renchérit un autre.
Sur l'avenue où nous sommes revenus pour en avoir le coeur net sur ce que Fatim nous a révélé, la vérité se révélera à nous. En effet, elle était loin de raconter des histoires !
Elle sont aujourd’hui les élèves et étudiantes à s’être laissées prendre dans les toiles de cette dépravation gigantesque. Un glissement qui n’a rien à voir avec les Nst (notes sexuellement transmissibles), à qui beaucoup de filles doivent leurs succès scolaires ou académiques. Elles sont tombées dans le vice, la débauche par mimétisme parce qu’elles veulent vivre à la mode, réaliser leurs rêves de jeunes filles nanties et dites branchées.
Dans une telle situation, les déceptions constituent le moindre mal face aux drames. En effet aujourd'hui, nombre d'étudiantes sont infestées par le sida ou sont devenues lesbiennes. Ou en encore par mal chance, sont victimes d'un accident de parcours : une grossesse non désirée et non reconnue puisqu'elles ne peuvent l’imputer à personne parmi leurs nombreux partenaires.
Source: Walf gran Place