
Au-delà de son enjeu de souveraineté alimentaire, l’autosuffisance en riz est un facteur de croissance économique, de création d’emplois et de réduction du déficit de la balance commerciale. Sous ce rapport, l’atteinte de cet objectif peut être un argument de taille pour le candidat Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012. Et c’est ce qu’il semble comprendre en invitant les riziculteurs à maintenir leur rythme de production, et à garder intacte l’échéance de 2012, pour réaliser l’autosuffisance en riz. Ce qui fera libérer le Sénégal définitivement du fardeau de l’importation de cette denrée qui lui coûte chaque année des dépenses de plusieurs milliards de francs Cfa. Dans son message à la nation du 31 décembre, le président de la République qui s’est félicité des 408 mille 219 tonnes de cette céréale produites lors de la dernière campagne hivernale ne s’arrête pas là. Wade promet la poursuite de l’autosuffisance alimentaire. ‘Nous mettrons l’accent sur trois volets, à savoir : le renforcement de la mécanisation de l’agriculture, avec l’acquisition de nouveaux tracteurs et de motopompes ; des mesures fermes d’accompagnement, pour faciliter la commercialisation du riz local ; la mise en place de la Banque Verte, banque des paysans, éleveurs et pêcheurs ; l’accès au crédit ne sera plus un problème et la capacité productive du monde rural sera renforcée’, avance-t-il. Tout en révélant l’intention de son gouvernement de faire jouir les producteurs, qui vivent à la sueur de leur front, des fruits de leur labeur. Et que les intermédiaires, qui profitent indûment des failles du système, soient définitivement écartés du circuit.
Au total, pour l’ensemble des cultures, Wade estime que les excellents résultats obtenus montrent clairement que l’objectif de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), à savoir, relever le défi de la souveraineté alimentaire, écarter tout risque de disette ou de famine et produire pour l’abondance, est largement à la portée du Sénégal qui est sur la bonne voie pour l’atteindre.
A côté de l’agriculture, l’élevage que le chef de l’Etat considère comme l’autre mamelle nourricière qui permettra au Sénégal de réaliser l’objectif d’autosuffisance alimentaire fait aussi l’objet d’une cour assidue. Pour lui, la modernisation de ce secteur progresse avec : la subvention du matériel de collecte et de traitement du lait, la mise en place du Fonds d’appui à la stabulation et la poursuite du programme d’insémination artificielle des vaches dont les effectifs sont passés de 3 000 à 30 000, pour un taux de gestation de 50 %. Au même moment, le programme de vaccination du bétail est lancé. Mais, constate-t-il, ces acquis, bien que significatifs, restent encore en deçà de ses ambitions pour le secteur de l’élevage, compte tenu de son énorme potentiel. Un clin d’œil qu’il compte matérialiser en consacrant ‘des efforts supplémentaires par l’intensification de l’insémination artificielle, le renforcement des réseaux de collecte et de traitement du lait et la multiplication des abattoirs modernes et des unités de séchage pour la conservation de la viande. Mais aussi en inséminant quelque 1,5 million de vaches’.
Ibrahima DIAW
Source Walfadjri
Au total, pour l’ensemble des cultures, Wade estime que les excellents résultats obtenus montrent clairement que l’objectif de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), à savoir, relever le défi de la souveraineté alimentaire, écarter tout risque de disette ou de famine et produire pour l’abondance, est largement à la portée du Sénégal qui est sur la bonne voie pour l’atteindre.
A côté de l’agriculture, l’élevage que le chef de l’Etat considère comme l’autre mamelle nourricière qui permettra au Sénégal de réaliser l’objectif d’autosuffisance alimentaire fait aussi l’objet d’une cour assidue. Pour lui, la modernisation de ce secteur progresse avec : la subvention du matériel de collecte et de traitement du lait, la mise en place du Fonds d’appui à la stabulation et la poursuite du programme d’insémination artificielle des vaches dont les effectifs sont passés de 3 000 à 30 000, pour un taux de gestation de 50 %. Au même moment, le programme de vaccination du bétail est lancé. Mais, constate-t-il, ces acquis, bien que significatifs, restent encore en deçà de ses ambitions pour le secteur de l’élevage, compte tenu de son énorme potentiel. Un clin d’œil qu’il compte matérialiser en consacrant ‘des efforts supplémentaires par l’intensification de l’insémination artificielle, le renforcement des réseaux de collecte et de traitement du lait et la multiplication des abattoirs modernes et des unités de séchage pour la conservation de la viande. Mais aussi en inséminant quelque 1,5 million de vaches’.
Ibrahima DIAW
Source Walfadjri