
L’actuel Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Moustapha Sourang a pris le risque de se mouiller : pour plaire au président de la République et à son fils, Karim, il a tenté, par deux fois, d’octroyer un marché à deux des « opérateurs économiques des Wade ». Il s’agit de Cheikh Amar, surgi avec son Tse à la suite de l’alternance, et de l’entreprise Burotic diffusion, spécialisée dans le domaine de l’Informatique. N’eut été la vigilance de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) et du courage de son contrôleur, l’Autorité de régulation des marchés publics, les deux sociétés allaient, impunément, se partager quatre milliards de francs Cfa.
Pourtant, Sourang est un juriste de formation. Professeur dans son domaine, il savait que M. Amar, qui ne s’agite que dans le secteur agricole et qui n’a pas, en conséquence, une expérience en matière de fournitures d’équipements de services publics de cinq ans, ne devait pas gagner le marché du nouveau palais de Justice. Mais, Sourang, naguère connu pour ses probités morales et intellectuelles, s’est trop rapproché des Wade. Pour leur plaire il s’est fait violence pour servir leur entrepreneur Cheikh Amar. Il a voulu faire bénéficier de l’autre société prête-nom, Burotic Diffusion, un marché de matériels de restauration pour le nouveau palais de Justice. Sourang, censé être équidistant des entreprises en compétition, a pris fait et cause, pour les sociétés privées que lui a imposées le système.
L’arnaque a été, heureusement, éventrée au profit de la transparence et de la bonne gestion. Le professeur Sourang a voulu jouer au hors-la-loi. Il n’y aura pas de sanctions, naturellement. Sauf, celle que lui fera sa conscience de sommité intellectuelle. Le ministre Sourang a-t-il agi pour rester dans les bonnes grâces des Wade ? En tout cas, sa posture a déçu. La tentative de violer les règles par celui qui est nommé pour les faire respecter atteste que Wade et fils mettront au pas leurs auxiliaires dans les différents appareils de l’État, pour s’enrichir et se protéger, pendant que les populations aspirent à une justice équitable, l’égalité de chances pour tous et le bien-être commun.
La Redaction
Pourtant, Sourang est un juriste de formation. Professeur dans son domaine, il savait que M. Amar, qui ne s’agite que dans le secteur agricole et qui n’a pas, en conséquence, une expérience en matière de fournitures d’équipements de services publics de cinq ans, ne devait pas gagner le marché du nouveau palais de Justice. Mais, Sourang, naguère connu pour ses probités morales et intellectuelles, s’est trop rapproché des Wade. Pour leur plaire il s’est fait violence pour servir leur entrepreneur Cheikh Amar. Il a voulu faire bénéficier de l’autre société prête-nom, Burotic Diffusion, un marché de matériels de restauration pour le nouveau palais de Justice. Sourang, censé être équidistant des entreprises en compétition, a pris fait et cause, pour les sociétés privées que lui a imposées le système.
L’arnaque a été, heureusement, éventrée au profit de la transparence et de la bonne gestion. Le professeur Sourang a voulu jouer au hors-la-loi. Il n’y aura pas de sanctions, naturellement. Sauf, celle que lui fera sa conscience de sommité intellectuelle. Le ministre Sourang a-t-il agi pour rester dans les bonnes grâces des Wade ? En tout cas, sa posture a déçu. La tentative de violer les règles par celui qui est nommé pour les faire respecter atteste que Wade et fils mettront au pas leurs auxiliaires dans les différents appareils de l’État, pour s’enrichir et se protéger, pendant que les populations aspirent à une justice équitable, l’égalité de chances pour tous et le bien-être commun.
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