
Il s’agira pour les Sénégalais de faire plus que face à des inondations et de se boucher les narines, du fait des odeurs nauséabondes des eaux. Outre les ténèbres, dans lesquelles ils sont régulièrement plongés par la société nationale d’électricité (Senelec), ils mettront davantage les mains dans des poches presque vides. Ceci, parce les produits pétroliers ont été revus à la hausse. Ainsi, après l’accalmie du 8 août dernier, le super passe de 655 à 682 francs Cfa, l’essence ordinaire de 622 à 649 francs Cfa. L’essence pirogue passe de 474 à 501 francs Cfa et le gasoil de 519 à 548 francs Cfa. Le ministre de l’Énergie Samuel Sarr explique cette mesure par le fait qu’au cours « des quatre dernières semaines, le baril de Brent est passé de 65 à 73 dollars ». Ce ne sont pas seulement les automobilistes et piroguiers qui vont grincer des dents : une hausse des prix du transport est à craindre ; les transporteurs élèvent souvent leurs prix dès que celui du carburant grimpe. Pis, bien des chauffeurs de cars de transports en commun profitent d’une telle situation pour fragmenter leurs parcours. Leur règle est de gagner plus, au détriment des clients. Cette mesure intervient à quelques jours de la fête de Korité et à près d’un mois de l’ouverture des classes. La rentrée risque donc d’être très chaude. Attention alors à la montée du front social !
La Redaction
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