
Wade a mis une croix sur son ministre-conseiller chargé des affaires politiques. Le dialogue politique, qui était l’objet de nomination de Serigne Mbacké Ndiaye ayant échoué, celui-ci a commis des bourdes, qu’on paye forcément. Mais, Abdoulaye Wade ne se décourage pas pour autant. Il lui faut divertir ses opposants, pour espérer un troisième mandat à la tête du Sénégal, dans l’optique de transmettre le pouvoir à son impopulaire fils, Karim. Ainsi, veut-il entamer des discussions sectorielles avec les partis de l’opposition. Il envisage et planifie de recevoir, en solo, le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, et de ceux des autres leaders de partis, dont Cheikh Bamba Dièye. Il compte s’appuyer sur l’amitié qui lierait son « fils » repenti, Idrissa Seck,au patron des socialistes, pour faire revenir Tanor à de meilleurs sentiments. Mais, le président Wade pourrait passer à côté de la plaque.
Car, son jeu est connu. Il n’est pas original et avait coûté des plumes à ceux qu’il avait reçus, individuellement. On se souvient du tollé dans les rangs de l’Alliance des forces de progrès, suite à l’audience accordée à son leader, Moustapha Niasse, par Wade. Il avait été, presque, étiqueté « traître » pour un poste de vice-président que Wade avait agité. La présidente du mouvement national des femmes socialistes, qu’il recevra par la suite, Aminata Mbengue Ndiaye, sera obligée de préciser publiquement l’objet de leur rencontre. C’est dire que la recette pourrait ne pas faire miracle. Le numéro de la diversion que sert Wade à l’opposition est si connu par celle-ci, qu’il amuse, fait rire sous cape et déclenche des réactions visant à le ridiculiser. Ça pourrait être le cas, encore, avec les négociation sectorielles qu’il veut avec ses opposants. Son objectif est devenu un secret de polichinelle : divertir l’opinion et l’opposition dans le but de se faire remplacer par son fils Karim, dans l’impunité. Mais, le disque semble bien usé.
La Redaction
Car, son jeu est connu. Il n’est pas original et avait coûté des plumes à ceux qu’il avait reçus, individuellement. On se souvient du tollé dans les rangs de l’Alliance des forces de progrès, suite à l’audience accordée à son leader, Moustapha Niasse, par Wade. Il avait été, presque, étiqueté « traître » pour un poste de vice-président que Wade avait agité. La présidente du mouvement national des femmes socialistes, qu’il recevra par la suite, Aminata Mbengue Ndiaye, sera obligée de préciser publiquement l’objet de leur rencontre. C’est dire que la recette pourrait ne pas faire miracle. Le numéro de la diversion que sert Wade à l’opposition est si connu par celle-ci, qu’il amuse, fait rire sous cape et déclenche des réactions visant à le ridiculiser. Ça pourrait être le cas, encore, avec les négociation sectorielles qu’il veut avec ses opposants. Son objectif est devenu un secret de polichinelle : divertir l’opinion et l’opposition dans le but de se faire remplacer par son fils Karim, dans l’impunité. Mais, le disque semble bien usé.
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