
Le président de la République s’apprête à nous revenir, après quelques semaines de vacances. Mais, tout indique qu’il fera comme à l’accoutumée : ne jamais s’éterniser dans la capitale de son pays, encore moins aller moisir dans le Sénégal des profondeurs. Aussitôt débarqué, il reprendra les airs. S’il rendait visite aux « inondés de la banlieue », comme l’année dernière, ce sera pour lancer des pics à ses adversaires politiques, le conseil régional de Dakar et la mairie de la capitale en particulier. Car, son souci est ailleurs. Il est si ardent qu’il est devenu une obsession : rencontrer Obama. À défaut, il ne sera pas à l’aise dans sa tombe. Il s’y recroquevillera. Pour s’éviter cette humiliation, Me Wade mettra à profit deux rencontres cruciales qui se tiendront au pays de l’Oncle Sam. D’abord, il sera de la rencontre du Millenium challenge acount, pour au moins voir l’ombre de Obama, à défaut d’avoir un face-à-face avec lui. Il s’y ajoute que la Plateforme de Diamniodio, qui devait booster les exportations du Sénégal vers les Etats-Unis d’Amérique et qu’il a finalement refilé à ses « amis » de Dubaï, est venue assombrir les relations américano-sénégalaises. On ne défit pas un géant sans s’en souvenir ; surtout que c’est une affaire de près de 200 milliards de nos francs qui se joue avec le Mca. Or, c’est un euphémisme : le chef de l’État sénégalais n’adore que les milliards.
Me Wade mettra à profit une deuxième opportunité pour enfin démontrer à Obama, que lui aussi parle Anglais, et est noir comme lui. C’est celle du G20. Obama ouvrira-t-il sa porte au président Wade, ne serait-ce que le temps d’un verre ? En tout cas, le palais de la République s’y emploie ; ses réseaux américains également. Ils avaient échoué dans le passé. C’était le 20 janvier dernier, à l’occasion de l’investiture de Barack Obama. Me Wade s’était même fait inviter par une association d’afro-américains, « Africa aspir », qui fêtait en ce jour mémorable la « Celebration of hope ». Mais, l’espoir du président Wade sera brisé. Les Américains n’ont pas l’habitude de s’encombrer d’étrangers quand ils installent le premier d’entre eux. « L’Amérique aux Américains », avait ordonné un de leurs chefs d’État. Me Abdoulaye avait, également, souffert le martyr à l’occasion du premier voyage de Obama en Afrique. Il avait snobé le Sénégal, tout comme la secrétaire d’Etat américaine. Suprême humiliation, pour un président qui pense diriger le pays le plus démocratique de l’Afrique et dont le président « n’est pas arrivé au pouvoir par les armes ».
Me Wade veut être reçu par Obama, pour auréolé son C.v, démontrer à ses pairs africains qu’ils ne lui arrivent pas aux chevilles, ferrer ses compatriotes pour un troisième mandat à la tête du pays ; si ce n’est pas pour la sécurité et l’avenir politique de son fils, Karim, qu’il veut rencontrer Obama. En tout cas, il a réussi à faire ouvrir la porte de l’Élysée à celui-ci, par le président français en personne. Mais, Obama sera-t-il Sarkozy ? Waint and see.
La Redaction
Me Wade mettra à profit une deuxième opportunité pour enfin démontrer à Obama, que lui aussi parle Anglais, et est noir comme lui. C’est celle du G20. Obama ouvrira-t-il sa porte au président Wade, ne serait-ce que le temps d’un verre ? En tout cas, le palais de la République s’y emploie ; ses réseaux américains également. Ils avaient échoué dans le passé. C’était le 20 janvier dernier, à l’occasion de l’investiture de Barack Obama. Me Wade s’était même fait inviter par une association d’afro-américains, « Africa aspir », qui fêtait en ce jour mémorable la « Celebration of hope ». Mais, l’espoir du président Wade sera brisé. Les Américains n’ont pas l’habitude de s’encombrer d’étrangers quand ils installent le premier d’entre eux. « L’Amérique aux Américains », avait ordonné un de leurs chefs d’État. Me Abdoulaye avait, également, souffert le martyr à l’occasion du premier voyage de Obama en Afrique. Il avait snobé le Sénégal, tout comme la secrétaire d’Etat américaine. Suprême humiliation, pour un président qui pense diriger le pays le plus démocratique de l’Afrique et dont le président « n’est pas arrivé au pouvoir par les armes ».
Me Wade veut être reçu par Obama, pour auréolé son C.v, démontrer à ses pairs africains qu’ils ne lui arrivent pas aux chevilles, ferrer ses compatriotes pour un troisième mandat à la tête du pays ; si ce n’est pas pour la sécurité et l’avenir politique de son fils, Karim, qu’il veut rencontrer Obama. En tout cas, il a réussi à faire ouvrir la porte de l’Élysée à celui-ci, par le président français en personne. Mais, Obama sera-t-il Sarkozy ? Waint and see.
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