Depuis que le ministre de l’Intérieur de l’époque, Cheikh Tidiane Sy, lui a remis le récépissé de Abd Jëf, dont son adversaire Landing prétend détenir l’original, Decroix n’a cessé de poser des actes, fort du soutien de son « allié » le président Wade, qui a du mal à agir comme « le président de tous les Sénégalais » : après avoir inauguré sa permanence, il a sommé les autorités de la Rts à ne plus passer les images et paroles de Landing Savané, en tant que leader de la formation politique, qu’il estime être la seule personne morale légale. Le contentieux pendant devant la Justice, Decroix n’en entend pas moins, avec ses affidés, « saboter » le congrès que Landing et ses partisans entendent organiser ce mois. Il est évident que ceux-ci, ne se laisseront pas faire. D’où une risque de bataille rangée le 19 décembre prochain. Hélas, si elle advenait à Dakar, elle va se généraliser dans le reste du pays, où l’un et l’autre ont leurs « militants et responsable ». Tout semble indiquer que Decroix agit à dessein, pour que du fait des risques encourues, que les assises prévues par Landing et son camp soient interdites, parce que de nature à troubler l’ordre public. Le cas échéant, la mesure pourrait être décriée, ne serait-ce que parce que Decroix avait organisé son congrès en toute quiétude, sans être dérangé. C’est dire que Wade, qui tenait à diviser les deux anciens « camarades » expose, par cet acte, son pays. Il l’engage dans le boulevard de l’insécurité. Les agressions sont déjà un gros problème, pour Dakar et sa banlieue, en particulier.
La Redaction