
L’épée de Damoclès n’est plus suspendue sur la tête de Mame Madior Boye et ses co-accusés dans le naufrage du bateau le Joola qui a fait 1863 victimes le 26 septembre 2002 dont 22 Français.
Les mandats d’arrêts internationaux lancés par le juge d’Evry Jean-Wilfrid Noel ont été annulés. Les avocats sénégalais avaient bataillé ferme pour obtenir ce résultat . Pour l’heure, les motivations et arguments juridiques avancés par le parquet français ne sont pas encore connus.
Sur la RFM, Maitre Massokhona Kane,l’un des avocats des 9 accusés déclare :"C’est une belle victoire. Nous avions demandé l’annulation de tous les mandats, mais la justice française ne voulait le faire que pour deux mandats, nous avions refusé. Finalement nous avons été suivis et puis cette annulation des 9 mandats d’arrêts internationaux concerne également tous les autres actes du dossier"
Les personnalités qui étaient concernées par les mandats du juge français sont : Mame Madior Boye, Premier ministre, Youba Sambou, ministre des Forces armées, Babacar Gaye chef d’état-major général des armées et Ousseynou Kombo chef d’état-major de la Marine nationale. A ces personnalités s’ajoutent Mody Siguine chef d’exploitation et Meïssa Tamba chef d’état-major de l’armée de l’Air, responsables du maintien en activité du bâtiment, Youssouf Sakho ministre des Transports, Abdoul Diop directeur de la marine marchande et Gomis Diedhiou chef du bureau de la sécurité maritime.
Ces neufs autorités sénégalaises étaient poursuivies pour « homicides et blessures involontaires », « violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence » et « défaut d’assistance à personne en péril ».
Depuis cette date, il y avait eu un bras de fer judiciaire entre l’Etat du Sénégal qui a commis un pool d’avocats pour défendre “la souveraineté nationale“ et les parents des victimes franco-sénégalais qui se sont regroupés en associations.
Ces dernières contestaient la décision rendue par la justice sénégalaise qui considère l’équipage comme exclusivement responsable du naufrage du ferry. Ce qui a entraîné ainsi le classement de l’affaire.
Aujourd’hui que la justice française a annulé les mandats d’arrêts, cela n’empêche pas que l’instruction se poursuive selon des sources basées à Paris.
Source: Sen24heures.com
Les mandats d’arrêts internationaux lancés par le juge d’Evry Jean-Wilfrid Noel ont été annulés. Les avocats sénégalais avaient bataillé ferme pour obtenir ce résultat . Pour l’heure, les motivations et arguments juridiques avancés par le parquet français ne sont pas encore connus.
Sur la RFM, Maitre Massokhona Kane,l’un des avocats des 9 accusés déclare :"C’est une belle victoire. Nous avions demandé l’annulation de tous les mandats, mais la justice française ne voulait le faire que pour deux mandats, nous avions refusé. Finalement nous avons été suivis et puis cette annulation des 9 mandats d’arrêts internationaux concerne également tous les autres actes du dossier"
Les personnalités qui étaient concernées par les mandats du juge français sont : Mame Madior Boye, Premier ministre, Youba Sambou, ministre des Forces armées, Babacar Gaye chef d’état-major général des armées et Ousseynou Kombo chef d’état-major de la Marine nationale. A ces personnalités s’ajoutent Mody Siguine chef d’exploitation et Meïssa Tamba chef d’état-major de l’armée de l’Air, responsables du maintien en activité du bâtiment, Youssouf Sakho ministre des Transports, Abdoul Diop directeur de la marine marchande et Gomis Diedhiou chef du bureau de la sécurité maritime.
Ces neufs autorités sénégalaises étaient poursuivies pour « homicides et blessures involontaires », « violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence » et « défaut d’assistance à personne en péril ».
Depuis cette date, il y avait eu un bras de fer judiciaire entre l’Etat du Sénégal qui a commis un pool d’avocats pour défendre “la souveraineté nationale“ et les parents des victimes franco-sénégalais qui se sont regroupés en associations.
Ces dernières contestaient la décision rendue par la justice sénégalaise qui considère l’équipage comme exclusivement responsable du naufrage du ferry. Ce qui a entraîné ainsi le classement de l’affaire.
Aujourd’hui que la justice française a annulé les mandats d’arrêts, cela n’empêche pas que l’instruction se poursuive selon des sources basées à Paris.
Source: Sen24heures.com