
Pape Malick Ndiaye a été entendu puis inculpé ce lundi dans l’après-midi par le doyen des juges d’instruction. Le « corbeau » qui avait lancé des accusations contre le directeur général de l’Anoci, avait été dans un premier temps arrêté et mis en prison. C’était le 30 juin 2006. Il bénéficiera six mois plus tard, soit le 16 janvier 2007, d’une liberté provisoire qui lui avait été accordée par la doyenne des juges d’instruction, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté. D’ailleurs, c’est depuis le 15 décembre 2006 que Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté lui avait accordé cette liberté provisoire. Seulement, ce n’est que le 16 janvier dernier qu’il en a pu bénéficier. Le procureur de la République qui s’opposait à l’arrêt rendu par Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, avait fait appel. Un appel qui ne sera jugé que le 16 janvier dernier par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel, et qui ne faisait que confirmer la décision qui avait été rendue par Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, permettant ainsi au « corbeau » de bénéficier de la liberté provisoire. A l’époque, son avocat, Me Aïssata Tall Sall avait même laissé entendre qu’elle allait poursuivre le combat pour que son client obtienne la liberté définitive. Me Aïssata Tall Sall qui estimait que son client avait répondu avec pertinence à toutes les questions qui lui avaient été posées par ma doyenne des juges d’instruction, déclarait avec force que l’enquête devait se poursuivre jusqu’au bout pour que Pape Malick Ndiaye soit lavé de tout soupçon dans cette affaire.
Source: Nettali
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