
Les Sénégalais l’attendaient dans les domaines de la création d’emplois, de la réduction de la cherté de la vie, de la santé et de l’éducation pour tous. Mais, le président Wade a opté de saler les notes de ces secteurs. Il envie Senghor. Ainsi, il lui faut organiser un festival mondial des arts nègres, que celui-ci avait réussi en 1966. Wade veut qu’on danse, pour nous souvenir de notre négritude. Il ne sait pas que les priorités sont ailleurs et qu’il s’agit de s’affirmer dans les domaines de l’industrie, de la technique, de l’agriculture et du commerce. « Le tigre n’a pas besoin de chanter sa tigritude ». Wade n’a pas lu ou compris Wole Soyinka. Il édifie pierres et statues, oubliant que les convictions politiques et religieuses sont individuelles. Il s’agit de mettre en valeur ce qui fortifie la vie des Sénégalais et leur volonté de vivre en commun. Wade est d’un autre âge. Ce qui fait qu’il veut transformer la République du Sénégal en monarchie, rien que pour la promotion et l’enrichissement de son fils Karim. Il est d’un autre âge, c’est ce qui fait qu’en lieu et place de rester dans son pays pour se concentrer sur la recherche et la matérialisation de solutions pour le faire émerger, il court le monde à travers les avions.
Durant sa jeunesse, prendre un avion était exceptionnel. Il en a fait sa règle et son activité favorite. Ne sachant pas que l’avenir sera technique et pragmatique, il passe tout son temps à ergoter sur la politique politicienne. C’est pour divertir son monde. Qu’il rappelle les conteurs de sa tendre enfance. Il ne sait pas que la ville a repoussé loin dans la brousse, qu’il faut restaurer, leuk le lièvre et bouki l’hyène. Abdou Diouf avait accueilli un sommet de l’Organisation de la conférence islamique. Wade a tenu à avoir et marqué le sien. Maintenant, puisque notre grand-père de paysan a eu honneurs et or, qu’il a voyagé et séduit, l’heure n’est-elle pas venue pour lui de passer les rênes aux gens d’aujourd’hui, pour se consacrer à l’adoration de Dieu ? Ce serait une œuvre de salubrité publique et d’intérêt international. Car, ce ne sont pas seulement les Sénégalais qu’ils indispose. Il ne sait pas que l’ère des dictateurs et de la corruption est révolue. L’avenir et le bien-être passent par la bonne gouvernance, la transparence et la démocratie. S’il pouvait s’y appliquer pour la fin de son mandat et se résoudre à renoncer à un troisième, qui rappelle l’époque des partis uniques !
La Redaction
Durant sa jeunesse, prendre un avion était exceptionnel. Il en a fait sa règle et son activité favorite. Ne sachant pas que l’avenir sera technique et pragmatique, il passe tout son temps à ergoter sur la politique politicienne. C’est pour divertir son monde. Qu’il rappelle les conteurs de sa tendre enfance. Il ne sait pas que la ville a repoussé loin dans la brousse, qu’il faut restaurer, leuk le lièvre et bouki l’hyène. Abdou Diouf avait accueilli un sommet de l’Organisation de la conférence islamique. Wade a tenu à avoir et marqué le sien. Maintenant, puisque notre grand-père de paysan a eu honneurs et or, qu’il a voyagé et séduit, l’heure n’est-elle pas venue pour lui de passer les rênes aux gens d’aujourd’hui, pour se consacrer à l’adoration de Dieu ? Ce serait une œuvre de salubrité publique et d’intérêt international. Car, ce ne sont pas seulement les Sénégalais qu’ils indispose. Il ne sait pas que l’ère des dictateurs et de la corruption est révolue. L’avenir et le bien-être passent par la bonne gouvernance, la transparence et la démocratie. S’il pouvait s’y appliquer pour la fin de son mandat et se résoudre à renoncer à un troisième, qui rappelle l’époque des partis uniques !
La Redaction