
Confronté à un terrible problème pour gére correctement les ordures ménagéres, les collectivités locales connaissent un autre problème, d'assainissement lié à la fonctionnalité et à i'utilité des appareils électroniques et électriques en pleine expansion. Le flux de ces appareils connaît une croissance constante. De 24 797 tonnes en 2000, les ordinateurs ont atteint 85 452 tonnes en 2007, selon l'étude de l'Institut africain de gestion urbaine (Iagu). Au cours de la même période, l'évolution des téléphones portables est passée de 60 000 tonnes á 52 000 tonnes.
Une masse d'appareils qui, en 2008, a produit 872 tonnes de déchets. Une fluctuation qu'il ne faut pas comprendre comme une baisse des nombres de portables, mais comme un effet des progrés technologiques réalisés dans les domaines de la téléphonie mobile, indiquent les consultants Salimata Seck et David Rochat. «Ils deviennent de plus en plus intelligents et performants, avec des composantes plus légères», précisent-ils. Mieux, si on en croit les projections pour 2015, les déchets d'ordinateurs et de téléphones portables usagés passeront à 2157 tonnes. Un état des lieux loin d'être exhaustif, selon l'étude. Car, les données recueillies par les enquêteurs ne l'ont été qu'auprés du service statistique de la douane et ne concernent que le matériel déclaré.
II faut dire que ces tonnes de déchets constituent un gagne-pain pour nombre de Sénégalais á travers le recyclage. On les retrouve sur les sites de Colobane et de Mbeubeuss. Une activité qui, selon l'étude, pose des problèmes sanitaires et environnementaux. En effet, ces appareils usagés sont composés d'éléments nocifs, dont la manipulation et l'exposition «peuvent polluer le sol et l’air». Ce qui «peut avoir un impact direct sur la santé en particulier des familles vivant sur le site» de recyclage. Les empoisonnements et les «manifestations silencieuses á l'échelle humaine» sont cités comme exemples.
Pour une meilleure gestion de ces déchets électroniques, mais aussi une préservation de la santé des populations et de l’environnement ladite étude a préconisé la mise en place d’une unité de recyclage. Estimé entre 450 et 650 millions de Fcfa ce projet devra récupérer le personnel s’activant déjá dans le recyclage. La balle est maintenant dans le camp du chef de l'État, à qui vont être transmises les conclusions de cette étude.
Birane Lo
Source Le Populaire
Une masse d'appareils qui, en 2008, a produit 872 tonnes de déchets. Une fluctuation qu'il ne faut pas comprendre comme une baisse des nombres de portables, mais comme un effet des progrés technologiques réalisés dans les domaines de la téléphonie mobile, indiquent les consultants Salimata Seck et David Rochat. «Ils deviennent de plus en plus intelligents et performants, avec des composantes plus légères», précisent-ils. Mieux, si on en croit les projections pour 2015, les déchets d'ordinateurs et de téléphones portables usagés passeront à 2157 tonnes. Un état des lieux loin d'être exhaustif, selon l'étude. Car, les données recueillies par les enquêteurs ne l'ont été qu'auprés du service statistique de la douane et ne concernent que le matériel déclaré.
II faut dire que ces tonnes de déchets constituent un gagne-pain pour nombre de Sénégalais á travers le recyclage. On les retrouve sur les sites de Colobane et de Mbeubeuss. Une activité qui, selon l'étude, pose des problèmes sanitaires et environnementaux. En effet, ces appareils usagés sont composés d'éléments nocifs, dont la manipulation et l'exposition «peuvent polluer le sol et l’air». Ce qui «peut avoir un impact direct sur la santé en particulier des familles vivant sur le site» de recyclage. Les empoisonnements et les «manifestations silencieuses á l'échelle humaine» sont cités comme exemples.
Pour une meilleure gestion de ces déchets électroniques, mais aussi une préservation de la santé des populations et de l’environnement ladite étude a préconisé la mise en place d’une unité de recyclage. Estimé entre 450 et 650 millions de Fcfa ce projet devra récupérer le personnel s’activant déjá dans le recyclage. La balle est maintenant dans le camp du chef de l'État, à qui vont être transmises les conclusions de cette étude.
Birane Lo
Source Le Populaire