
Par "solidarité" ou par "hypocrisie", Yalla rekka Xam (Dieu seul est juge) aux fidèles musulmans qui s' étaient évertués à accomplir l'un des piliers de l'Islam, les différentes chaînes de télévision que compte notre pays, le Sénégal, ont rivalisé de piété, de chasteté et de décence durant tous les 29 jours qu'a duré le mois béni du Ramadan. Au menu, une programmation "alléchante" aux allures religieuses. Outre les causeries et conférences religieuses, des clips dépourvus de toute insanité et de gestes obscènes où les dames (artistes et figurantes) se sont illustrées et mieux, se sont offert une place de choix dans le landerneau musico-religieux sénégalais et ceci au détriment des hommes qui ont tenu néanmoins à jouer leur partition. Une sélection de vidéos clips était diffusée à longueur de journée sur la petite lucarne.
Ceci, au grand bonheur des téléspectateurs, surtout des personnes âgées qui ne cessaient de décrier certains films et clips jugés trop provocateurs et impudiques. N'y trouvant plus leur compte, ces derniers avaient tout simplement fini par bouder le petit écran. Teints aux couleurs de l'Islam où les personnages tout de blanc vêtu, étaient religieusement habillés le tout accompagné par des mélodies à faire chavirer le cœur de plus d'un, tel peut être résumé la plupart des clips qui étaient relayés par les Tv. Si certains de ces chanteurs avaient choisi de faire l'éloge du Sceau des Prophètes Mouhamed (PSL), par contre d'autres avaient emprunté la voie confrérique ou maraboutique.
Ainsi, une sélection de vidéo clips religieux qui faisaient un bref survol des coins et des recoins du Sénégal était ficelée et diffusée, au grand bonheur des talibés toutes Tarikha ou confréries confondues qui se sont réjouis du temps d'antenne considérable qui leur avait été accordé à cet effet. De Touba à Tivaouane en passant par Médina Baye pour ne citer que ces entités religieuses. Tous étaient contents de ce programme salutaire qui avait plongé bon nombre de Sénégalais dans l'atmosphère et le sillage du Saint Coran, de ses préceptes afin de mieux comprendre pour pratiquer la religion musulmane. Ceux (les grands marabouts) qui se sont donnés pour son (l'Islam) expansion à travers le Sénégal et dans la sous-région n'ont pas été laissés en rade.
Mais Hélas ! Comme disent les wolofs "loudoul deug dou yague" ( seule la vérité demeure ), pas moins d'une semaine après la fin du jeun, c'est le come back, des "clips dits "osés" où les différents protagonistes rivalisent de propos vulgaires que le bon sens et le respect nous interdit de reprendre, le tout dans une cacophonie, un tapage sonore digne d'un concert de casseroles. Des vidéos où, les femmes, à peine vêtues, se déhanchent à l'image des "streap teaseuses", ont repris de plus belle le devant de la scène au grand dam de certains qui s'étaient retrouvés dans les programmes antérieurs. Cela met en évidence le caractère parfois subversif et versatile du commun des Sénégalais qui tourne en fonction de la situation et du temps.
Ainsi, il (le Sénégalais) peut en un laps de temps se muer en homme de Dieu, pieux, vertueux et doué de toutes les qualités humaines, sociales et morales à celui d'un véritable paria qui n'hésite pas à dépouiller un orphelin de son héritage. Cela montre une fois de plus combien la société peut être hypocrite, une hypocrisie érigée en mode de vie. Loin de prêcher, mais faudrait-il rappeler et se rappeler que Dieu n'est pas seulement présent au mois de Ramadan.
Ceci, au grand bonheur des téléspectateurs, surtout des personnes âgées qui ne cessaient de décrier certains films et clips jugés trop provocateurs et impudiques. N'y trouvant plus leur compte, ces derniers avaient tout simplement fini par bouder le petit écran. Teints aux couleurs de l'Islam où les personnages tout de blanc vêtu, étaient religieusement habillés le tout accompagné par des mélodies à faire chavirer le cœur de plus d'un, tel peut être résumé la plupart des clips qui étaient relayés par les Tv. Si certains de ces chanteurs avaient choisi de faire l'éloge du Sceau des Prophètes Mouhamed (PSL), par contre d'autres avaient emprunté la voie confrérique ou maraboutique.
Ainsi, une sélection de vidéo clips religieux qui faisaient un bref survol des coins et des recoins du Sénégal était ficelée et diffusée, au grand bonheur des talibés toutes Tarikha ou confréries confondues qui se sont réjouis du temps d'antenne considérable qui leur avait été accordé à cet effet. De Touba à Tivaouane en passant par Médina Baye pour ne citer que ces entités religieuses. Tous étaient contents de ce programme salutaire qui avait plongé bon nombre de Sénégalais dans l'atmosphère et le sillage du Saint Coran, de ses préceptes afin de mieux comprendre pour pratiquer la religion musulmane. Ceux (les grands marabouts) qui se sont donnés pour son (l'Islam) expansion à travers le Sénégal et dans la sous-région n'ont pas été laissés en rade.
Mais Hélas ! Comme disent les wolofs "loudoul deug dou yague" ( seule la vérité demeure ), pas moins d'une semaine après la fin du jeun, c'est le come back, des "clips dits "osés" où les différents protagonistes rivalisent de propos vulgaires que le bon sens et le respect nous interdit de reprendre, le tout dans une cacophonie, un tapage sonore digne d'un concert de casseroles. Des vidéos où, les femmes, à peine vêtues, se déhanchent à l'image des "streap teaseuses", ont repris de plus belle le devant de la scène au grand dam de certains qui s'étaient retrouvés dans les programmes antérieurs. Cela met en évidence le caractère parfois subversif et versatile du commun des Sénégalais qui tourne en fonction de la situation et du temps.
Ainsi, il (le Sénégalais) peut en un laps de temps se muer en homme de Dieu, pieux, vertueux et doué de toutes les qualités humaines, sociales et morales à celui d'un véritable paria qui n'hésite pas à dépouiller un orphelin de son héritage. Cela montre une fois de plus combien la société peut être hypocrite, une hypocrisie érigée en mode de vie. Loin de prêcher, mais faudrait-il rappeler et se rappeler que Dieu n'est pas seulement présent au mois de Ramadan.