
Hier vers 13 heures, des nervis à bord de deux voitures L 200 pick-Up sans numéro d’immatriculation ont débarqué à l’intérieur du groupe de presse de Farba Senghor «Express An Nur». Ils ont été précédés par des agents de l’huissier Me Joséphine Senghor, venus saisir les biens appartenant à M. Farba Senghor, pour le compte de M. Fara Diouf. Ces agents sont arrivés sur la Vdn, devant l’immeuble abritant le groupe de presse, vers les coups de 11 heures. Mais les responsables trouvés sur place leur ont demandé d’attendre l’arrivée du principal responsable avant de faire quoi que ce soit. Ce que les agents ont respecté, en attendant tranquillement devant l’immeuble fermé. C’est plus tard que Hassane Bâ, le responsable du groupe, a débarqué. Et quelques minutes plus tard le premier pick-up blanc arrive avec, à son bord, des personnes bien baraquées. Dans les minutes qui suivent, le second pick-up bleu arrive sur les lieux chargé de personnes. C’est à ce moment que Hassane Bâ a été aperçu taillant bavette avec les agents. Et des sources qui ont été plus proches du théâtre des évènements nous ont raconté que M. Bâ a fait savoir aux agents que le groupe de presse «Express An Ur» n’est pas mentionné dans les documents du juge. Mais aussi, que Farba Senghor n’habite pas là-bas et que si Me Senghor veut saisir les biens de Farba, elle connaît bien la maison de ce dernier. Et que le groupe de presse n’a rien à voir avec cette affaire. Et c’est suite à cette explication, avec l’aide de la présence menaçante des nervis, que les agents sont retournés chez eux. Non sans promettre de revenir dans les prochains jours. Cette fois, avec des forces de l’ordre, car ils ont constaté une résistance lors de la saisie.
Des affrontements en perspective ?
Joint hier au téléphone pour une réaction, M. Hassane Bâ n’a pas souhaité «s’épancher dans la presse». Surtout qu’il a été informé que nous étions sur les lieux hier. Mais, il a tenu à préciser que le groupe «Express An Ur» n’a rien à voir avec cette affaire. Du côté de Fara Diouf, le discours est encore plus virulent. Il soutient avoir eu échos de la présence des nervis. Et il estime que les nervis de Farba n’ont toujours pas retenu la leçon. Mais, il compte aller jusqu’au bout pour encaisser son dû, qui s’élève à 30 millions de nos francs. Ainsi, après avoir bloqué le compte bancaire de Farba Senghor domicilié à la Bicis, où il n’y avait pas grand-chose, Me Joséphine Senghor, qui agit pour le compte de Fara Diouf, passe à la vitesse supérieure en opérant une saisine de ses biens. Le juge avait condamné Farba Senghor à payer Fara Diouf 30 millions et tous les frais ; pour avoir pris la maquette de Fara Diouf, lors de la campagne de l’élection présidentielle ; d’avoir payé à Talla Diagne 4 millions pour le tirage du produit en 5 mille exemplaires ; et d’avoir laissé en rade le producteur. Après le jugement, Farba n’avait pas interjeté appel. Raison pour laquelle, la décision de Justice s’applique.
Source: L'observateur
Des affrontements en perspective ?
Joint hier au téléphone pour une réaction, M. Hassane Bâ n’a pas souhaité «s’épancher dans la presse». Surtout qu’il a été informé que nous étions sur les lieux hier. Mais, il a tenu à préciser que le groupe «Express An Ur» n’a rien à voir avec cette affaire. Du côté de Fara Diouf, le discours est encore plus virulent. Il soutient avoir eu échos de la présence des nervis. Et il estime que les nervis de Farba n’ont toujours pas retenu la leçon. Mais, il compte aller jusqu’au bout pour encaisser son dû, qui s’élève à 30 millions de nos francs. Ainsi, après avoir bloqué le compte bancaire de Farba Senghor domicilié à la Bicis, où il n’y avait pas grand-chose, Me Joséphine Senghor, qui agit pour le compte de Fara Diouf, passe à la vitesse supérieure en opérant une saisine de ses biens. Le juge avait condamné Farba Senghor à payer Fara Diouf 30 millions et tous les frais ; pour avoir pris la maquette de Fara Diouf, lors de la campagne de l’élection présidentielle ; d’avoir payé à Talla Diagne 4 millions pour le tirage du produit en 5 mille exemplaires ; et d’avoir laissé en rade le producteur. Après le jugement, Farba n’avait pas interjeté appel. Raison pour laquelle, la décision de Justice s’applique.
Source: L'observateur