
Le Comité pour la protection des journalistes (Cpj), basé à New York, a tenu à s’exprimer sur la situation de la presse privée au Sénégal avec la condamnation de El Malick Seck, directeur de publication de 24 Heures Chrono, à trois ans de prison ferme et l’emprisonnement de 12 nervis ayant saccagé les locaux de L’AS et 24 Heures Chrono. Dans un communiqué parvenu au journal Le Quotidien, le Cpj se dit «alarmé» de l’emprisonnement de El Malick Seck, suite à un article incriminant le Président Wade et son fils dans le blanchiment de l’argent du caisse de la Bceao à Korogho et Bouaké. Ce verdict, qui fait suite à la condamnation de 12 individus à de nombreuses années de prison, découle de plusieurs chefs d’inculpation, selon le Comité pour la protection des journalistes.
Le directeur de la section Afrique du Cpj, Thom Rhodes, déplore le retard dans la révision des lois sur les délits de presse, «malgré les engagements de longue date du Président Abdoulaye Wade, relatifs à l’abrogation des lois pénales sur la diffamation». C’est dans cette dynamique que le Cpj dit inviter le Président Wade «à mettre fin à cette tendance de condamnations pénales frappant la presse». Car, soutient le comité, une révision du Code pénal sénégalais, qui présente «des dispositions très liberticides», s’impose pour éviter la prison aux journalistes.
Le Comité pour la protection des journalistes s’est aussi prononcé sur l’affaire de la mise à sac des locaux des journaux L’AS et 24 Heures Chrono, qui sont tous des journaux privés. Le limogeage de l’ex-ministre Farba Senghor, qui a proféré des menaces avant l’attaque des journaux, la condamnation de son chauffeur et de ses deux gardes du corps et la convocation de M. Senghor par la Justice ont été évoqués par le Cpj. Toutefois, le comité regrette que le Sénégal, qui était considéré comme «un havre de la liberté d’expression en Afrique, ait connu, cette année, un niveau sans précédent de discours gouvernemental hostile envers les médias».
Source: le Quotidien
Le directeur de la section Afrique du Cpj, Thom Rhodes, déplore le retard dans la révision des lois sur les délits de presse, «malgré les engagements de longue date du Président Abdoulaye Wade, relatifs à l’abrogation des lois pénales sur la diffamation». C’est dans cette dynamique que le Cpj dit inviter le Président Wade «à mettre fin à cette tendance de condamnations pénales frappant la presse». Car, soutient le comité, une révision du Code pénal sénégalais, qui présente «des dispositions très liberticides», s’impose pour éviter la prison aux journalistes.
Le Comité pour la protection des journalistes s’est aussi prononcé sur l’affaire de la mise à sac des locaux des journaux L’AS et 24 Heures Chrono, qui sont tous des journaux privés. Le limogeage de l’ex-ministre Farba Senghor, qui a proféré des menaces avant l’attaque des journaux, la condamnation de son chauffeur et de ses deux gardes du corps et la convocation de M. Senghor par la Justice ont été évoqués par le Cpj. Toutefois, le comité regrette que le Sénégal, qui était considéré comme «un havre de la liberté d’expression en Afrique, ait connu, cette année, un niveau sans précédent de discours gouvernemental hostile envers les médias».
Source: le Quotidien