
Entrée par la grande porte dans «l'histoire» du Pds, finalement, c'est au prix de sa vie que Penda Kébé fera ses adieux à ses amis, parents et autres proches. En effet, hormis les nombreuses dames qui avaient effectué hier le déplacement à la mosquée de Mermoz qui abritait la cérémonie de levée du corps pour soutenir et compatir à la douleur de Marie Mbengue, la mère de la défunte, il y a lieu de relever que la cérémonie mortuaire était très loin de refléter le tollé qu'avaient suscité les terribles circonstances dans lesquelles est morte Penda Kébé. D'ailleurs, à part, un de ses parents qui a pris la parole au nom de la famille pour dire que cette éprenne doit être acceptée comme émanant de la Volonté divine, la deuxième personne à s y essayer, est Moussa, un de ses amis émigrés en Italie. Ce dernier est revenu sur les mérites de la défunte dame qui, «de mon humble avis n’a ménagé aucun effort toute sa vie durant pour restaurer l'image du Sénégal. Pardelà, ses convictions par rapport à tout ce que l'alternance pouvait accoucher en termes de projets pour les jeunes et de surcroît des émigrés Italiens». C'est pourquoi, il considère qu'avec la disparition de son amie, ce sont les milliers de Sénégalais vivant au pays de Romano Prodi qui perdent ainsi une femme exemplaire au regard de sa combativité mais surtout de l'amour qu'elle voue à son prochain.
Embouchant la même trompette, Ablaye Faye, chargé de transmettre les condoléances du président de la République a d'abord magnifié les relations «séculaires» et le militantisme qui ont toujours prévalu entre la famille de Rama Diaw (grandmère de Penda Kébé) et le Pape du Sopi. Pour le ministre d'Etat, «c'est avec Rama Diaw, elle même, que tout a débuté avant de passer par Marie (Marie Mbengue, mère de la victime) et aujourd'hui, celle qui n'est plus». Aussi, dira-t-il, «la meilleure chose qui vaille est de prier pour le repos de son âme».
«Penda a choisi cette manière pour protester avant d'être emportée»
Amath Dansokho qui semble percevoir dans les propos de Ablaye Faye une invite à taire les querelles après l'atrocité de la disparition de la jeune dame, a chargé, comme à son habitude le Président Wade. Venu présenter ses condoléances, le leader du Pit estime que Me Wade est l'unique responsable de la mort de Penda Kébé qu'il qualifie de «terrible». Aussi, affirme-t-il, «s'il y a une leçon à en tirer, c'est qu'il faut que le Président se sépare des éléments de violence qu’il entretient autour de lui». Et de marteler : «pourquoi persiste-t-il à s'accompagner de gens qui sont extrêmement violents et qui n'hésitent à provoquer la mort ? »
Par ailleurs, Amath Dansokho, qui s'était associé dès les premiers jours du drame à la douleur de la famille, trouve que «Penda a été vraiment atteinte dans sa dignité et naturellement, elle a choisi cette manière pour protester avant d'être emportée». II a, en outre, tenu à louer à louer l'intelligence et le courage de Marie Mbengue.
Madou MBODJ
Source: L'as
Embouchant la même trompette, Ablaye Faye, chargé de transmettre les condoléances du président de la République a d'abord magnifié les relations «séculaires» et le militantisme qui ont toujours prévalu entre la famille de Rama Diaw (grandmère de Penda Kébé) et le Pape du Sopi. Pour le ministre d'Etat, «c'est avec Rama Diaw, elle même, que tout a débuté avant de passer par Marie (Marie Mbengue, mère de la victime) et aujourd'hui, celle qui n'est plus». Aussi, dira-t-il, «la meilleure chose qui vaille est de prier pour le repos de son âme».
«Penda a choisi cette manière pour protester avant d'être emportée»
Amath Dansokho qui semble percevoir dans les propos de Ablaye Faye une invite à taire les querelles après l'atrocité de la disparition de la jeune dame, a chargé, comme à son habitude le Président Wade. Venu présenter ses condoléances, le leader du Pit estime que Me Wade est l'unique responsable de la mort de Penda Kébé qu'il qualifie de «terrible». Aussi, affirme-t-il, «s'il y a une leçon à en tirer, c'est qu'il faut que le Président se sépare des éléments de violence qu’il entretient autour de lui». Et de marteler : «pourquoi persiste-t-il à s'accompagner de gens qui sont extrêmement violents et qui n'hésitent à provoquer la mort ? »
Par ailleurs, Amath Dansokho, qui s'était associé dès les premiers jours du drame à la douleur de la famille, trouve que «Penda a été vraiment atteinte dans sa dignité et naturellement, elle a choisi cette manière pour protester avant d'être emportée». II a, en outre, tenu à louer à louer l'intelligence et le courage de Marie Mbengue.
Madou MBODJ
Source: L'as