Le sommet qui a réuni, début décembre à Lisbonne, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Afrique et de l’Union européenne est un événement qui fera date dans l’histoire des relations entre ces deux parties du monde. Il a en effet été, de bout en bout, dominé par la détermination des Africains à rompre définitivement avec l’inconfort des politiques et positions économiques imposées de l’extérieur depuis la colonisation et qui, bien des décennies après les indépendances, continuent de jurer avec ses intérêts propres.
Est significatif de cette volonté de rupture pour des relations internationales plus équilibrées, leur refus quasi unanime des Accords de partenariat économique que l’Union européenne voulait leur faire signer pour qu’ils entrent en vigueur dès le 1er janvier 2008, date à laquelle expire la dérogation de l’OMC concernant les préférences commerciales. Si les APE venaient à se substituer au volet commercial de l’Accord de Cotonou, l’UE et les différentes régions d’Afrique formeraient une vaste zone de libre échange. Les préférences douanières dont les exportations africaines bénéficient encore, à leur entrée dans les marchés européens, deviendraient immédiatement caduques pour les pays à revenu intermédiaire. Mêmes s’ils restaient maintenus sur une période plus ou moins longue, pour les Pays les moins avancés (PMA), leurs positions sur les places européennes s’éroderaient considérablement, face aux exportations déjà plus soutenues, diversifiées et compétitives de leurs concurrents asiatiques et latino-américains.
Avec les APE, les pays à revenus intermédiaires comme ceux les moins avancés seraient largement perdants sur leurs marchés intérieurs. Ils seraient, in fine, dans l’obligation de les ouvrir totalement à l’Union européenne. Alors libérés de toute contingence douanière et avantagés par les subventions à la production et à l’exportation dont ils bénéficient, les produits européens inonderaient et étoufferaient les secteurs économiques vitaux des Etats qui subiraient leur déferlante : l’agriculture et l’industrie au plus haut degré. Dans le même temps, privés d’une part substantielle des droits de portes qui constituent l’essentiel de leurs recettes budgétaires, ces Etats peineraient à faire face à leurs obligations, même s’ils poussaient à fond la pression fiscale sur les entreprises et les ménages.
REFUS D’UN PARTENARIAT ECONOMIQUE INJUSTE
L’on comprend dès lors pourquoi, après avoir annoncé la couleur ces derniers mois et semaines, notamment au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté Economique de Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de l’Afrique australe, les chefs d’Etats et de gouvernement du continent noir, ont fait bloc dans la capitale portugaise, pour persister dans leur rejet des Accords de Partenariat Economique « injustes » que l’Union européenne leur propose.
Des pays africains ont, certes, isolément conclu avec l’UE des accords qui, en contrepartie d’une ouverture d’au moins 80% de leur marché aux produits européens, leur permettront de continuer à exporter les leurs sur le vieux continent, sans droit de douane ni quota, sur une période transitoire pouvant aller jusqu’à 25 ans. Ce sont pratiquement tous des pays à revenus intermédiaires qui, s’ils ne répondaient à l’injonction européenne, subiraient un relèvement automatique des barrières douanières européennes, dès le début de l’année 2008. A la différence des PMA qui conserveraient encore, dans tous les cas de figure, le bénéfice des dérogations inhérentes à l’accord « Tout sauf les armes ».
Mais la défection des quelques pays à revenus intermédiaires qui ont plié sous les menaces européennes de représailles immédiates n’a point déstabilisé la dynamique de refus de la majorité des dirigeants africains qui, avec le président Abdoulaye Wade, sont convaincus que l’Afrique ne peut, ni maintenant ni dans les vingt années à venir, coexister dans une zone de libre échange avec l’UE. Porte parole de tout le continent en sa qualité de Président de la Commission de l’Union Africaine, Alpha Oumar Konaré a, lui également, jeté une grosse pierre dans la marre : « La réussite d’un véritable partenariat entre l’UE et l’Afrique repose sur la confiance et la solidarité et commande de prendre le temps nécessaire pour conclure des accords justes et rassurants. Sinon, les remises en cause ne tarderont pas parce que, de plus en plus, les populations africaines refuseront de subir. L’UE pourrait sortir victorieux de ce forcing, mais ce serait une victoire à la Pyrrhus, fondée sur les divisions, aux coûts dramatiques pour les populations rurales africaines et les industriels africains ».
POUR DES RELATIONS PLUS EQUILIBREES
La résistance africaine, dont la presse témoin a eu à s’en faire abondamment l’écho, a eu l’effet de creuser une faille dans l’alliance européenne, si l’on en juge par certaines déclarations faites de ce côté-là, à Lisbonne, dans le sens d’une approche plus équilibrée et juste des relations afro-européenne. Il en a notamment été ainsi avec le Premier ministre irlandais, Bertie Ahern, qui a publiquement apporté son soutien aux Africains, appelant à la « flexibilité » la Commission européenne qui négocie au nom des 27. « Les pays pauvres ne peuvent pas être forcés à conclure des accords injustes » a-t-il martelé, réclamant plus de temps pour les négociations.
Des propos du genre en venant soutenir ou renforcer la position africaine ont sans doute contribué à l’assouplissement de celle européenne. La Commission a ainsi franchi un pas important, peu avant la clôture du sommet, en acceptant de discuter, début 2008, des inquiétudes des pays africains qui craignent, principalement que l’abaissement forcé et abrupt de leurs tarifs douaniers sur les importations de produits européens ne fragilise encore plus leurs économies, et sans contrepartie significative.
Le sommet de Lisbonne qui était d’emblée parti pour être un fiasco, tant les positions étaient tranchées au départ, s’est finalement soldé par une victoire de la partie africaine, ainsi que les conclusions de la rencontre ont été analysées et commentées dans certains milieux diplomatiques et d’affaires africains. Non seulement il n’est plus question de signer les APE « au plus tard le 31 décembre 2007 », mais encore, les Africains ont amené les Européens à aller plus loin encore, avec l’adoption, au terme du sommet, des principes d’un « partenariat d’égal à égal ». Par la « Déclaration de Lisbonne », les 27 Etats membres de l’Union européenne et les 53 Etats africains représentés à cette rencontre se sont « résolus à bâtir un nouveau partenariat politique stratégique pour l’avenir, en dépassant [leurs] relations traditionnelles établies sur le mode bailleurs de fonds/bénéficiaires et en s’appuyant sur des valeurs et des objectifs communs dans [leur] recherche de la paix et de la stabilité, de la démocratie et de l’Etat de droit, du progrès et du développement ».
RECHERCHE D’UNE EFFICACITE MAXIMALE
La stratégie et le Plan d’action à mettre en œuvre dans cette optique, d’ici le troisième sommet UE-Afrique prévu en 2010 s’articuleront autour, non plus des APE mais de « huit partenariats » spécifiques pour : la Paix et la sécurité, la gouvernance démocratique et les droits de l’Homme, le commerce et l’intégration régionale, les Objectifs du millénaire pour le développement, l’énergie, le réchauffement climatique, la migration, la mobilité et l’emploi, la science et enfin, la société de l’information et l’espace. L’on a noté la détermination fortement proclamée de « doter ce nouveau partenariat stratégique des moyens et instruments nécessaires, qui lui permettront d’atteindre les objectifs de la stratégie commune et du plan d’action ».
Sur le plan commercial et plus largement économique, il a été convenu que l’UE et l’Afrique travaillent à l’amélioration de la gouvernance économique et du climat d’investissement en Afrique. Les principaux objectifs poursuivis, dans cette optique, vont être le développement du secteur privé soutenu par des investissements étrangers pour renforcer l’offre des économies africaines, le développement et le renforcement des réseaux d’infrastructures physiques nécessaires à la circulation des personnes, des biens, de l’information, et l’intégration commerciale, qui est vitale pour accroître à la fois les échanges commerciaux Sud-Sud et Nord- Sud. Au niveau mondial, l’UE et l’Afrique chercheront à promouvoir la gouvernance économique mondiale, et à soutenir l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale, notamment par la coordination des positions de l’UA aux fora internationaux, peut-on encore lire dans la stratégie conjointe adoptée par les parties prenantes.
En somme, il s’agit dans tout cela, comme l’écrit José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, dans la préface d’un essai * publié par Louis Michel, peu avant le sommet, de faire en sorte que Lisbonne marque un tournant décisif, par le dépassement du « schéma anachronique et appauvrissant « donateur-bénéficiaire » », pour s’engager « dans une relation adulte, responsable, entre des partenaires qui se respectent et qui font du dialogue politique la base d’un partenariat efficace, concret pour avancer vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement ».
Le nouveau projet partenarial issu du sommet a été salué comme un « happy end », si l’on en juge par toutes les déclarations faites de part et d’autre et reprises par la presse. Pour le Premier ministre portugais, José Socrates, il est tout simplement « extraordinaire » en ce qu’il a permis de surmonter les obstacles qui se dressaient dans les relations entre les continents africain et européen au cours de ces dernières années. Le président ghanéen John Kufuor, président en exercice de l’Union africaine, l’a qualifié d’« événement historique dans les relations UE-Afrique ». Alpha Oumar Konaré, considère que ce « partenariat » a vocation à aider l’Afrique à sortir de son « rapport inégalitaire avec le reste du monde », tout en réclamant qu’il soit « sérieusement mis à l’œuvre ». Mais également, « transparent, responsable, décomplexé, d’égal à égal et fondé sur la recherche d’une efficacité maximale », comme souligné par le président français Nicolas Sarkozy. Les Africains n’en exigeaient pas moins : des ruptures majeures pour un véritable partenariat.
Source: Le Soleil
Est significatif de cette volonté de rupture pour des relations internationales plus équilibrées, leur refus quasi unanime des Accords de partenariat économique que l’Union européenne voulait leur faire signer pour qu’ils entrent en vigueur dès le 1er janvier 2008, date à laquelle expire la dérogation de l’OMC concernant les préférences commerciales. Si les APE venaient à se substituer au volet commercial de l’Accord de Cotonou, l’UE et les différentes régions d’Afrique formeraient une vaste zone de libre échange. Les préférences douanières dont les exportations africaines bénéficient encore, à leur entrée dans les marchés européens, deviendraient immédiatement caduques pour les pays à revenu intermédiaire. Mêmes s’ils restaient maintenus sur une période plus ou moins longue, pour les Pays les moins avancés (PMA), leurs positions sur les places européennes s’éroderaient considérablement, face aux exportations déjà plus soutenues, diversifiées et compétitives de leurs concurrents asiatiques et latino-américains.
Avec les APE, les pays à revenus intermédiaires comme ceux les moins avancés seraient largement perdants sur leurs marchés intérieurs. Ils seraient, in fine, dans l’obligation de les ouvrir totalement à l’Union européenne. Alors libérés de toute contingence douanière et avantagés par les subventions à la production et à l’exportation dont ils bénéficient, les produits européens inonderaient et étoufferaient les secteurs économiques vitaux des Etats qui subiraient leur déferlante : l’agriculture et l’industrie au plus haut degré. Dans le même temps, privés d’une part substantielle des droits de portes qui constituent l’essentiel de leurs recettes budgétaires, ces Etats peineraient à faire face à leurs obligations, même s’ils poussaient à fond la pression fiscale sur les entreprises et les ménages.
REFUS D’UN PARTENARIAT ECONOMIQUE INJUSTE
L’on comprend dès lors pourquoi, après avoir annoncé la couleur ces derniers mois et semaines, notamment au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté Economique de Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et de l’Afrique australe, les chefs d’Etats et de gouvernement du continent noir, ont fait bloc dans la capitale portugaise, pour persister dans leur rejet des Accords de Partenariat Economique « injustes » que l’Union européenne leur propose.
Des pays africains ont, certes, isolément conclu avec l’UE des accords qui, en contrepartie d’une ouverture d’au moins 80% de leur marché aux produits européens, leur permettront de continuer à exporter les leurs sur le vieux continent, sans droit de douane ni quota, sur une période transitoire pouvant aller jusqu’à 25 ans. Ce sont pratiquement tous des pays à revenus intermédiaires qui, s’ils ne répondaient à l’injonction européenne, subiraient un relèvement automatique des barrières douanières européennes, dès le début de l’année 2008. A la différence des PMA qui conserveraient encore, dans tous les cas de figure, le bénéfice des dérogations inhérentes à l’accord « Tout sauf les armes ».
Mais la défection des quelques pays à revenus intermédiaires qui ont plié sous les menaces européennes de représailles immédiates n’a point déstabilisé la dynamique de refus de la majorité des dirigeants africains qui, avec le président Abdoulaye Wade, sont convaincus que l’Afrique ne peut, ni maintenant ni dans les vingt années à venir, coexister dans une zone de libre échange avec l’UE. Porte parole de tout le continent en sa qualité de Président de la Commission de l’Union Africaine, Alpha Oumar Konaré a, lui également, jeté une grosse pierre dans la marre : « La réussite d’un véritable partenariat entre l’UE et l’Afrique repose sur la confiance et la solidarité et commande de prendre le temps nécessaire pour conclure des accords justes et rassurants. Sinon, les remises en cause ne tarderont pas parce que, de plus en plus, les populations africaines refuseront de subir. L’UE pourrait sortir victorieux de ce forcing, mais ce serait une victoire à la Pyrrhus, fondée sur les divisions, aux coûts dramatiques pour les populations rurales africaines et les industriels africains ».
POUR DES RELATIONS PLUS EQUILIBREES
La résistance africaine, dont la presse témoin a eu à s’en faire abondamment l’écho, a eu l’effet de creuser une faille dans l’alliance européenne, si l’on en juge par certaines déclarations faites de ce côté-là, à Lisbonne, dans le sens d’une approche plus équilibrée et juste des relations afro-européenne. Il en a notamment été ainsi avec le Premier ministre irlandais, Bertie Ahern, qui a publiquement apporté son soutien aux Africains, appelant à la « flexibilité » la Commission européenne qui négocie au nom des 27. « Les pays pauvres ne peuvent pas être forcés à conclure des accords injustes » a-t-il martelé, réclamant plus de temps pour les négociations.
Des propos du genre en venant soutenir ou renforcer la position africaine ont sans doute contribué à l’assouplissement de celle européenne. La Commission a ainsi franchi un pas important, peu avant la clôture du sommet, en acceptant de discuter, début 2008, des inquiétudes des pays africains qui craignent, principalement que l’abaissement forcé et abrupt de leurs tarifs douaniers sur les importations de produits européens ne fragilise encore plus leurs économies, et sans contrepartie significative.
Le sommet de Lisbonne qui était d’emblée parti pour être un fiasco, tant les positions étaient tranchées au départ, s’est finalement soldé par une victoire de la partie africaine, ainsi que les conclusions de la rencontre ont été analysées et commentées dans certains milieux diplomatiques et d’affaires africains. Non seulement il n’est plus question de signer les APE « au plus tard le 31 décembre 2007 », mais encore, les Africains ont amené les Européens à aller plus loin encore, avec l’adoption, au terme du sommet, des principes d’un « partenariat d’égal à égal ». Par la « Déclaration de Lisbonne », les 27 Etats membres de l’Union européenne et les 53 Etats africains représentés à cette rencontre se sont « résolus à bâtir un nouveau partenariat politique stratégique pour l’avenir, en dépassant [leurs] relations traditionnelles établies sur le mode bailleurs de fonds/bénéficiaires et en s’appuyant sur des valeurs et des objectifs communs dans [leur] recherche de la paix et de la stabilité, de la démocratie et de l’Etat de droit, du progrès et du développement ».
RECHERCHE D’UNE EFFICACITE MAXIMALE
La stratégie et le Plan d’action à mettre en œuvre dans cette optique, d’ici le troisième sommet UE-Afrique prévu en 2010 s’articuleront autour, non plus des APE mais de « huit partenariats » spécifiques pour : la Paix et la sécurité, la gouvernance démocratique et les droits de l’Homme, le commerce et l’intégration régionale, les Objectifs du millénaire pour le développement, l’énergie, le réchauffement climatique, la migration, la mobilité et l’emploi, la science et enfin, la société de l’information et l’espace. L’on a noté la détermination fortement proclamée de « doter ce nouveau partenariat stratégique des moyens et instruments nécessaires, qui lui permettront d’atteindre les objectifs de la stratégie commune et du plan d’action ».
Sur le plan commercial et plus largement économique, il a été convenu que l’UE et l’Afrique travaillent à l’amélioration de la gouvernance économique et du climat d’investissement en Afrique. Les principaux objectifs poursuivis, dans cette optique, vont être le développement du secteur privé soutenu par des investissements étrangers pour renforcer l’offre des économies africaines, le développement et le renforcement des réseaux d’infrastructures physiques nécessaires à la circulation des personnes, des biens, de l’information, et l’intégration commerciale, qui est vitale pour accroître à la fois les échanges commerciaux Sud-Sud et Nord- Sud. Au niveau mondial, l’UE et l’Afrique chercheront à promouvoir la gouvernance économique mondiale, et à soutenir l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale, notamment par la coordination des positions de l’UA aux fora internationaux, peut-on encore lire dans la stratégie conjointe adoptée par les parties prenantes.
En somme, il s’agit dans tout cela, comme l’écrit José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, dans la préface d’un essai * publié par Louis Michel, peu avant le sommet, de faire en sorte que Lisbonne marque un tournant décisif, par le dépassement du « schéma anachronique et appauvrissant « donateur-bénéficiaire » », pour s’engager « dans une relation adulte, responsable, entre des partenaires qui se respectent et qui font du dialogue politique la base d’un partenariat efficace, concret pour avancer vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement ».
Le nouveau projet partenarial issu du sommet a été salué comme un « happy end », si l’on en juge par toutes les déclarations faites de part et d’autre et reprises par la presse. Pour le Premier ministre portugais, José Socrates, il est tout simplement « extraordinaire » en ce qu’il a permis de surmonter les obstacles qui se dressaient dans les relations entre les continents africain et européen au cours de ces dernières années. Le président ghanéen John Kufuor, président en exercice de l’Union africaine, l’a qualifié d’« événement historique dans les relations UE-Afrique ». Alpha Oumar Konaré, considère que ce « partenariat » a vocation à aider l’Afrique à sortir de son « rapport inégalitaire avec le reste du monde », tout en réclamant qu’il soit « sérieusement mis à l’œuvre ». Mais également, « transparent, responsable, décomplexé, d’égal à égal et fondé sur la recherche d’une efficacité maximale », comme souligné par le président français Nicolas Sarkozy. Les Africains n’en exigeaient pas moins : des ruptures majeures pour un véritable partenariat.
Source: Le Soleil