Hier à la faculté des sciences juridiques et politiques, les étudiants de cette faculté ont decrété une grève de 72 heures pour attirer l’attention des autorités sur leur plateforme revendicative. Mais juste après le point de presse tenu par les étudiants de ladite faculté, un affrontement entre les étudiants et les forces de l’ordre a démarré. Le groupement mobile d’intervention de la police nationale était en action. Les policiers ont par ailleurs utilisé les gaz lacrimogènes. Quant au étudiants, ils se sont contentés d’user de cailloux et de brûler des pneus. En tout cas, hier il était très difficile de respirer l’air au niveau du temple du savoir de Dakar. Cependant, les étudiants se disent determinés à continuer leur lutte jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. Ils n'excluent pas de renouveler leur mouvement s’il n'y a pas de reaction de la part des autorités.
Mami Bop, une étudiante en première année de droit, note que : «C’est un mouvement juste et les 72 heures de grève nous permettront de reviser les leçons. Vous savez nous avons trop de leçons et bientôt ce sont les partielles qui vont commencer. Il y a certains étudiants qui n’ont même pas de place pour assister aux cours qui sont dispensés. Je crois que les autorités doivent prendre en compte les revendications des étudiants. Nous sommes dans des conditions de travail qui ne sont pas du tout bonnes». En tout cas, il urge pour les autorités de prendre à bras le corps cette lancinante question pour sauver notamment les bus qui risquent de pendre un sacré coup.
Source: Le Matin
Mami Bop, une étudiante en première année de droit, note que : «C’est un mouvement juste et les 72 heures de grève nous permettront de reviser les leçons. Vous savez nous avons trop de leçons et bientôt ce sont les partielles qui vont commencer. Il y a certains étudiants qui n’ont même pas de place pour assister aux cours qui sont dispensés. Je crois que les autorités doivent prendre en compte les revendications des étudiants. Nous sommes dans des conditions de travail qui ne sont pas du tout bonnes». En tout cas, il urge pour les autorités de prendre à bras le corps cette lancinante question pour sauver notamment les bus qui risquent de pendre un sacré coup.
Source: Le Matin