
Né un 23 septembre 1975 à Dakar, de Christiane Lopez et de Jean Paul Diaz, Barthélemy Diaz a fait ses études primaires et secondaires aux Collèges Cathédrale, Sacré-coeur, Saint-Michel. A 14 ans, il est envoyé aux Etats-Unis chez son oncle pour cause d'indiscipline au niveau scolaire afin d'évoluer dans un environnement beaucoup plus restreint, fermé et sérieux, où il a terminé son cycle secondaire, pour aller à l'université jusqu'à la licence.
Marié et père de 3 garçons qui ont respectivement 8 ans, 3 ans et 1 an, il s'est spécialisé dans le transport. Barthélemy Diaz fait de la politique parce qu'il estimé que c'est un sacerdoce. C'est un acte de citoyenneté et de patriotisme. II a grandi dans un espace familial où la chose politique était omniprésente. Pour son père, faire de la politique est un devoir pour chaque sénégalais. Et pour cela, il faut voir à peu près quelle idéologie, dans quel parti et quel environnement, on pourrait s'épanouir pour exprimer ses idées... Ce qu'il n'a pas pu faire dans le parti de son père. «Beaucoup de partis ont été crées au Sénégal par concours de circonstance. Mon père, je respecte ses idées qui sont brillantes, pertinentes, patriotiques mais j'ai de sérieux doutes sur la capacité de son parti à survivre au-delà de sa personne comme tous les autres partis sénégalais à l'exception du Parti socialiste, Je suis sûr d'une chose, ces partis iront tôt où tard vers l'éclatement ou la disparition».
Etant né dans la démocratie, donc le fait d'avoir 2 partis politiques dans l'espace familial ne saurait être guère gênant. C'est pour cela que certains de ses compatriotes n'arrivent pas à le comprendre, car il a un franc parler. Son adhésion au Ps s'est faite naturellement. Et, sa liberté d'expression est acceptée dans ce parti. «Actuellement responsable des Jeunes socialistes de Dakar, au niveau national en plus, je coordonne les activités des jeunesses du Front Siggil Sénégal et de la structure Convergence Socialiste». Barthélemy Diaz n'a plus l'opportunité de se divertir. D'ailleurs, cela fait un an qu'il n'a pas mis les pieds dans une boîte de nuit. Sa vie, ses connaissances, ses habitudes sont devenues plus politiques. Vu qu'il n'a plus de temps à consacrer aux loisirs. En ce qui concerne sa famille (femme et enfants), qui vit aux Etats-Unis, il peut rester un bon bout de temps sans aller les rendre visite. Politique Oblige.
Mais il s'est amusé très tôt. On peut même dire qu'il s'est vachement amusé. Tout ce que les jeunes de son âge font actuellement, il le considère comme étant quelque chose qui appartient au passé. Cependant, comme tout jeune ayant la trentain, il apprécie beaucoup les femmes sénégalaises d'où cette confession : «je suis un pécheur, mais depuis un bout de temps je fais des efforts.» Vivant en toute modestie, Barthélemy Diaz considère que le fait de se sacrifier pour avoir de l'argent, c'est tout juste pour aider les autres, et pouvoir s'occuper de sa famille.
En 2006, Barthélemy Diaz a séjourné en prison (à Rebeuss et à Tambacounda). Selon lui, il l'a passé en toute quiétude. Parce qu'il considère qu'une fois de plus qu'il a été injustement, arbitrairement incarcéré. Ce n'était pas un problème juridique, puisqu'il n'a fait aucun tort à son concitoyen, mais c'était un problème politique. Ce qui n'était pas une surprise pour lui, étant donné qu'il s'y était déjà préparé. «En entrant dans la politique, je savais ce qui m'attendait. Et jusqu'à l'heure actuelle, je me considère toujours en prison, parce que malheureusement nous vivons dans un système où l'injustice et l'arbitraire ont été érigés en mode de gestion. Et nous constatons aujourd'hui, que même le droit de marche ou de manifester notre mécontentement ou frustration, ce qui est un droit inaliénable à tout peuple, inscrit dans la Constitution, ce droit là, nous a été retiré d'une façon ou d'une autre par le régime libéral. Aujourd'hui, à travers ce soit disant report des élections, on cherche à nous retirer le droit de choisir nos dirigeants. On cherche quelque part à nous retirer le droit de voter, ce qui est aberrant, inacceptable, inadmissible. Cela frise à la limite l'arrogance, la méchanceté. Et, c'est triste. Comme je suis très sensible à l'injustice, je sais que j'y retournerais en prison. Chaque jour que je me lève, je rends Grâce à Dieu. Mais, je sais que ce n'est qu'une question de temps. Je fais partie de ceux qui reste convaincu que c'est un passage obligé pour remettre ce pays à l'endroit», dixit Diaz fils qui reste convaincu que seule la justice de Dieu prime sur tout.
Ce fan de Bob Marley, qui a un penchant pour le pain «Ndambé» (haricot) et qui aime s'habiller en grand boubou, considère ce dernier comme un visionnaire, parce qu'il a chanté ce que nous vivons actuellement. En tant que peuple noir, il nous a fait comprendre que nous devons nous tenir debout pour obtenir le respect, la considération et la dignité. Sur ce, il lance un appel au peuple pour leur dire que ce que nous vivons actuellement ne relève pas de la volonté divine, mais plutôt, de la méchanceté, de l'arrogance. Et, en tant que peuple, on doit comprendre que tout a un prix dans la vie. « La démocratie, la liberté, l'épanouissement, ont un prix. Et nous devons aujourd'hui prendre la réalité de ce monde, et avoir le sens de nos responsabilités pour l'histoire et aussi pour la postérité». II exhorte la jeunesse sénégalaise de ne pas accepter aujourd'hui de remettre à leurs enfants un pays que nos parents ne nous ont pas donné. Le peuple sénégalais ne le mérite pas.
FRANCESCA
Source: Pic Hebdo
Marié et père de 3 garçons qui ont respectivement 8 ans, 3 ans et 1 an, il s'est spécialisé dans le transport. Barthélemy Diaz fait de la politique parce qu'il estimé que c'est un sacerdoce. C'est un acte de citoyenneté et de patriotisme. II a grandi dans un espace familial où la chose politique était omniprésente. Pour son père, faire de la politique est un devoir pour chaque sénégalais. Et pour cela, il faut voir à peu près quelle idéologie, dans quel parti et quel environnement, on pourrait s'épanouir pour exprimer ses idées... Ce qu'il n'a pas pu faire dans le parti de son père. «Beaucoup de partis ont été crées au Sénégal par concours de circonstance. Mon père, je respecte ses idées qui sont brillantes, pertinentes, patriotiques mais j'ai de sérieux doutes sur la capacité de son parti à survivre au-delà de sa personne comme tous les autres partis sénégalais à l'exception du Parti socialiste, Je suis sûr d'une chose, ces partis iront tôt où tard vers l'éclatement ou la disparition».
Etant né dans la démocratie, donc le fait d'avoir 2 partis politiques dans l'espace familial ne saurait être guère gênant. C'est pour cela que certains de ses compatriotes n'arrivent pas à le comprendre, car il a un franc parler. Son adhésion au Ps s'est faite naturellement. Et, sa liberté d'expression est acceptée dans ce parti. «Actuellement responsable des Jeunes socialistes de Dakar, au niveau national en plus, je coordonne les activités des jeunesses du Front Siggil Sénégal et de la structure Convergence Socialiste». Barthélemy Diaz n'a plus l'opportunité de se divertir. D'ailleurs, cela fait un an qu'il n'a pas mis les pieds dans une boîte de nuit. Sa vie, ses connaissances, ses habitudes sont devenues plus politiques. Vu qu'il n'a plus de temps à consacrer aux loisirs. En ce qui concerne sa famille (femme et enfants), qui vit aux Etats-Unis, il peut rester un bon bout de temps sans aller les rendre visite. Politique Oblige.
Mais il s'est amusé très tôt. On peut même dire qu'il s'est vachement amusé. Tout ce que les jeunes de son âge font actuellement, il le considère comme étant quelque chose qui appartient au passé. Cependant, comme tout jeune ayant la trentain, il apprécie beaucoup les femmes sénégalaises d'où cette confession : «je suis un pécheur, mais depuis un bout de temps je fais des efforts.» Vivant en toute modestie, Barthélemy Diaz considère que le fait de se sacrifier pour avoir de l'argent, c'est tout juste pour aider les autres, et pouvoir s'occuper de sa famille.
En 2006, Barthélemy Diaz a séjourné en prison (à Rebeuss et à Tambacounda). Selon lui, il l'a passé en toute quiétude. Parce qu'il considère qu'une fois de plus qu'il a été injustement, arbitrairement incarcéré. Ce n'était pas un problème juridique, puisqu'il n'a fait aucun tort à son concitoyen, mais c'était un problème politique. Ce qui n'était pas une surprise pour lui, étant donné qu'il s'y était déjà préparé. «En entrant dans la politique, je savais ce qui m'attendait. Et jusqu'à l'heure actuelle, je me considère toujours en prison, parce que malheureusement nous vivons dans un système où l'injustice et l'arbitraire ont été érigés en mode de gestion. Et nous constatons aujourd'hui, que même le droit de marche ou de manifester notre mécontentement ou frustration, ce qui est un droit inaliénable à tout peuple, inscrit dans la Constitution, ce droit là, nous a été retiré d'une façon ou d'une autre par le régime libéral. Aujourd'hui, à travers ce soit disant report des élections, on cherche à nous retirer le droit de choisir nos dirigeants. On cherche quelque part à nous retirer le droit de voter, ce qui est aberrant, inacceptable, inadmissible. Cela frise à la limite l'arrogance, la méchanceté. Et, c'est triste. Comme je suis très sensible à l'injustice, je sais que j'y retournerais en prison. Chaque jour que je me lève, je rends Grâce à Dieu. Mais, je sais que ce n'est qu'une question de temps. Je fais partie de ceux qui reste convaincu que c'est un passage obligé pour remettre ce pays à l'endroit», dixit Diaz fils qui reste convaincu que seule la justice de Dieu prime sur tout.
Ce fan de Bob Marley, qui a un penchant pour le pain «Ndambé» (haricot) et qui aime s'habiller en grand boubou, considère ce dernier comme un visionnaire, parce qu'il a chanté ce que nous vivons actuellement. En tant que peuple noir, il nous a fait comprendre que nous devons nous tenir debout pour obtenir le respect, la considération et la dignité. Sur ce, il lance un appel au peuple pour leur dire que ce que nous vivons actuellement ne relève pas de la volonté divine, mais plutôt, de la méchanceté, de l'arrogance. Et, en tant que peuple, on doit comprendre que tout a un prix dans la vie. « La démocratie, la liberté, l'épanouissement, ont un prix. Et nous devons aujourd'hui prendre la réalité de ce monde, et avoir le sens de nos responsabilités pour l'histoire et aussi pour la postérité». II exhorte la jeunesse sénégalaise de ne pas accepter aujourd'hui de remettre à leurs enfants un pays que nos parents ne nous ont pas donné. Le peuple sénégalais ne le mérite pas.
FRANCESCA
Source: Pic Hebdo