
À 61 ans, le sélectionneur de l’Equipe nationale égyptienne est, de trois ans, le cadet de son homologue sur le banc algérien. Pourtant, c’est lui qui a le plus connu la consécration. Déjà, en tant que joueur, Hassan Shehata, ancien attaquant, a l’avantage d’avoir un vécu avec la sélection nationale que Rabah Saâdane n’a connu qu’en tant qu’entraîneur. International de 1972 à 1980, l’Egyptien a disputé trois Can (1974, 1976, 1980) et fait les beaux jours du puissant club cairote, le Zamalek. À l’opposée, Saâdane a connu une honorable carrière au sein du club qui l’a vu grandir, Ms Batna, mais a aussi eu la chance de répondre aux sirènes de la France en jouant sous les couleurs du Stade Rennais.
Toutefois, c’est sur le banc que ces deux icônes du football nord-africain se feront davantage connaître. Sélectionneur national de l’Egypte depuis le départ de Tardelli, en 2004, Shehata a vite imprimé ses marques à la formation des Pharaons, imposant parfois des idées les plus impopulaires, comme celle d’écarter de son groupe des stars (Mido, par exemple) à l’ego surdimensionné. Mais, les deux titres glanés par l’Egypte, sous son magistère, ont fini par faire l’unanimité autour de sa science.
Saâdane a dû faire face à davantage de difficultés. Même s’il a réussi la prouesse de remettre les Fennecs sur le chemin du succès, en les qualifiant au Mondial, aux dépens du Sénégal, puis de l’Egypte, l’ennemi juré, Saâdane est parfois très contesté chez lui. Ses relations avec la presse de son pays sont toujours très heurtées depuis qu’il a pris fonction, en 2007. S’il réussissait, aujourd’hui, la prouesse d’éliminer encore l’Egypte, il accéderait, certainement, au rang de prophète chez soi. Comme un certain Shehata.
BABACAR NDAW FAYE
Source L'Observateur
Toutefois, c’est sur le banc que ces deux icônes du football nord-africain se feront davantage connaître. Sélectionneur national de l’Egypte depuis le départ de Tardelli, en 2004, Shehata a vite imprimé ses marques à la formation des Pharaons, imposant parfois des idées les plus impopulaires, comme celle d’écarter de son groupe des stars (Mido, par exemple) à l’ego surdimensionné. Mais, les deux titres glanés par l’Egypte, sous son magistère, ont fini par faire l’unanimité autour de sa science.
Saâdane a dû faire face à davantage de difficultés. Même s’il a réussi la prouesse de remettre les Fennecs sur le chemin du succès, en les qualifiant au Mondial, aux dépens du Sénégal, puis de l’Egypte, l’ennemi juré, Saâdane est parfois très contesté chez lui. Ses relations avec la presse de son pays sont toujours très heurtées depuis qu’il a pris fonction, en 2007. S’il réussissait, aujourd’hui, la prouesse d’éliminer encore l’Egypte, il accéderait, certainement, au rang de prophète chez soi. Comme un certain Shehata.
BABACAR NDAW FAYE
Source L'Observateur